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Photographie sous-marine

Où trouver des comparatifs d'appareils numériques ?
Où trouver un caisson étanche pour mon appareil numérique ?
Puis-je utiliser un flash additionnel avec mon boitier numérique ?
Dois-je utiliser un filtre orange ?
Comment photographier sous l'eau avec un numérique "tout auto" ?
Comment retoucher une photographie numérique ?
Bibliographie
Comment trouver un livre épuisé ?


Où trouver des comparatifs d'appareils numériques ?
Je conseille d'aller voir des comparatifs d'APN sur ce site qui donne en outre l'info sur le temps de declenchement. - Tonio

Où trouver un caisson étanche pour mon appareil numérique ?
Les caissons les moins cher sont ceux vendu sous la marque des constructeurs d'appareils. Sinon en règle générale, pour trouver le ou les modèles de caisson possible pour un appareil, je conseille le site Digideep - (Thierry)
voir aussi le site Mediasub - proposé par Diam
Les bricoleurs avertis pourront aussi aller faire un petit tour sur la page de matthieu.todac

Puis-je utiliser un flash additionnel avec mon boitier numérique ? - Bernard
Beaucoup ont des déboires lorsqu'ils utilisent un flash sous-marin longtemps utilisé sur un appareil argentique parce que ce flash ne fonctionne pas sur un petit boitier numérique. En fait ces flashs ne sont pas compatibles avec les boitiers numeriques qui gèrent les flashs de manière complètement différente. 

La problématique avec les flashs concerne la puissance insuffisante et d'autre part le fait que l'éclair se trouve dans l'axe optique ce qui a pour effet des réflexions importantes sur les particules et gachent complètement une photo. Il faut donc  un flash additionnel pour augmenter la puissance de l'éclair, déporter ce flash (l'écarter de l'axe optique) et masquer le flash principal.

Voici un résumé selon le boitier utilisé:

  1. Appareils réflex TTL (Through The Lens ou encore mesure de la lumière à travers l'objectif)
    argentiques et quelques appareils réflex numériques (Fuji S2 pro par exemple) :
    La mesure de la lumière est faite lors de l'éclair, ce dernier est coupé lorsque suffisamment de lumière est arrivé sur la pellicule ou encore le capteur. Dans ce cas tout flash compatible TTL est utilisable. Le boitier commande directement le flash comme un flash terrestre par un câble spécial.
  2. Appareils jetables ou argentiques non TTL dont on peut régler le diaphragme
    Dans ce cas l'appareil est muni d'un flash (dont la puissance ne varie pas) qui va déclencher le flash sous-marin qui fonctionne donc en esclave. En général le flash sous-marin doit être réglé en manuel, cad que la puissance du flash additionnel est réglée par l'opérateur. Comme le boitier n'a pas de couplage électrique avec le flash, une cellule optique détecte le flash du boitier pour déclencher le flash sous-marin. Comme la sensibilité et le diaphragme ne changent pas on peut obtenir des résultats corrects en masquant le flash du boitier (voir ci-après pourquoi il est important que le diaphragme soit fixe).
  3. Appareils numériques réflex ou pas
    Il est difficile comme cela est fait avec l'argentique de couper l'éclair au bon moment avec un capteur numérique. En effet sur un argentique la mesure TTL est faite par réflexion sur la pellicule ce qui est impossible à faire avec un capteur numérique. Des constructeurs de boitiers argentiques (comme Leica) ont imaginé utiliser des pré-éclairs pour régler la puissance de l'éclair principal. Les appareils numériques pour la plupart utilisent aussi ces pré-éclairs pour mesurer la scène puis envoient l'éclair principal dont la durée dépend de calculs complexes à partir des résultats du ou des pré-éclairs. On distingue plusieurs cas regroupés dans le tableau ci-après :
Flash additionnel  manuel sans cellule Flash additionnel avec cellule Flash additionnel recopie pré-éclairs
boitier à pré-flash tout auto Impossible Aléatoire, ne pas masquer le flash du boitier OUI
boitier à pré-flash et à réglage manuel
 de l'ouverture
Possible OUI OUI

Les flashs non prévus pour les boitiers numériques ne peuvent pas fonctionner car ils sont déclenchés lors du pré-flash. Tous les flashs doivent donc pouvoir ne pas déclencher lors du ou des pré-flashs pour ne déclencher que lors de l'éclair principal.  Ils sont équipés d'un réglage permettant de ne pas déclencher lors du premier éclair mais lors de l'éclair principal du boitier. Ces flashs sont aussi équipés d'un dispositif permettant de détecter l'éclair du flash du boitier pour déclencher en même temps. Dans le cas où le flash principal est masqué, on utilise une fibre optique permettant de transmettre l'éclair vers la cellule de détection du flash additionnel.

Le flash manuel sans cellule n'est pas utilisable sur un boitier tout auto car l'appareil va déterminer de manière inconnue la sensibilité du film et l'ouverture (f suivi d'un nombre, exemple f5.6). Même en réglant manuellement la puissance du flash, le boitier peut d'une photo à l'autre déterminer une sensibilité ou une ouverture différente, ce qui entraine de très nombreux essais pour réussir une photo. S'il est possible de régler l'ouverture du boitier (cas des réflex et de quelques rares compacts) un flash manuel peut être utilisé. On peut dans ce cas masquer le flash du boitier et transmettre par un cordon en général optique la commande de déclenchement du flash additionnel. Comme le flash est manuel, il faudra faire plusieurs essais pour un même sujet.

Le flash avec cellule détermine lui-même la  puissance de l'éclair grâce à cette cellule. Si le boîtier est auto, il ne faut pas masquer le flash du boitier pour que les réglages soient correctement faits par le boitier, la cellule mesure la quantité de lumière réfléchie. Cette technique nécessite moins d'essai que dans le cas du flash manuel sans cellule. Le fait de ne pas pouvoir masquer le flash principal rend peu intéressante cette configuration. Dans le cas d'un boitier avec réglage de l'ouverture, on est vraiment en automatique mais la mesure n'est pas faite par le boitier (non TTL).

Flash avec recopie du prééclair. Dans ce cas, on masque le flash du boitier et on transmet l'éclair du flash du boitier grâce à une fibre optique au flash additionnel. Celui-ci recopie aussi les pré-flashs, ainsi le boier peut faire une mesure puis déclencher l'éclair principal. Comme le flash principal est masqué, pas de problème de particules qui réfléchissent l'éclair.

. Quelques constructeurs de flashs sous-marins:
Sea and Sea dont une doc permet de se faire une idée des flashs compatibles pré-flashs mais ils nécessitent tous que l'on puisse imposer le diaphragme sur le boitier.
Ikelite
Inon qui construit un flash (D2000) compatible avec les boitiers pour lesquels on ne peut modifier le diaphragme et qui recopie aussi le pré-flash.
Sinon ce site où l'auteur distribue une cellule permettant de dupliquer le flash incorporé au boitier vers certains flashs sous-marins non prévus à cet effet.

Il y a bien sûr quelques cas particuliers:
- pré-éclairs débrayables (certains olympus) permet donc d'utiliser un flash sous-marin en mode manuel
- fonction TTL sur certains appareils numériques (très rare)
- présence d'un cordon de synchro pour flash de studio ce qui permet de faire fonctionner un flash sous-marin en manuel
- pour les réflex numériques certains flashs sous-marins sont compatibles avec les fonctions évoluées des flashs (iTTL)
- toujours pour ces réflex on trouve des caissons pour placer le flash terrestre ce qui permet de conserver toutes les fonctionnalités du flash dédié.

Le mieux est de se renseigner auprès des amateurs ou des revendeurs pour connaître la compatibilité des boitiers et des flashs ainsi que la manière de les raccorder (dans ce cas bien spécifier marque et modèle du matériel envisagé).

Dois-je utiliser un filtre orange ? - GéGé
Le filtre orange absorbe de la lumière et prolonge le temps nécessaire d'exposition pour la photo, ce qui augmente les risque de bougé et de flou. Moins il y a de lumière, plus le filtre est pénalisant pour la netteté de la photo. Dans le fond, dans une eau peu claire, le filtre ne permet pas d'avoir des photos nettes. Proche de la surface, cela dénature trop les couleurs. Donc lui préférer, quand cela est possible, la balance des blancs, ou la retouche.
Ceci dit, dans certains cas, cela peut être appréciable - Patrick Noël
Il est par ailleurs inutile de faire ressortir une couleur qui n'existe plus: par exemple, le rouge disparaissant a 3m, même le flash ne sera efficace pour cette couleur qu'en deça de 1.5m du sujet (3m en aller-retour) ce qui ne veut pas dire que la photo ne peut pas être améliorée pour les teintes chaudes dans les petites profondeurs (moins de 10m)

Comment photographier sous l'eau avec un numérique "tout auto" ? - La FAQ en images de Patrick Noël

Comment retoucher une photographie numérique ?
Zamarza
petit mode d'emploi de Jean voir aussi le site da-kine.info (anglais) proposé par Alain Plouviez
NB: Photoshop n'est pas indispensable, voir aussi Paint Shop Pro, Photo Filtre, TheGimp...
Quelques résultats avant/après sur le site de Lionel proposé par Alain Plouviez

Bibliographie - proposé par Patrick Noel
- Cours de photographie sous-marine pour amateurs et professionnels - M. Toja - Ed. de vecchi
- La photo numérique sous-marine/+CD - Isabelle et Amar Guillen - VM
- La Photographie sous-marine - code Vagnon - Michel Pakiela - Ed. du plaisancier
- Photographier sous l'eau - ouvrage collectif recommandé par la FFESSM et la CMAS - Ed. GAP
- Réussir vos photos sous-marines - Marc Debatty - Ed. Amphora (***)


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