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Récits - Loïc Phauttensiac



Croisière Nord à Gubal

GUBAL 2004
Bon, j'échappe enfin, pour quelques heures, à mes nombreuses activités et obligations, professionnelles, familiales et sociales. La petite dort à poings fermés, le dernier Morcheeba, une bière bien fraîche et mon clavier. Les conditions sont réunies pour écrire le résumé de mes dernières vacances de plongée en Mer Rouge.

Dimanche 09 mai, le jour est enfin arrivé. C’est en ce jour de la fête des mères que j’abandonne le domicile familial pour une semaine de débauche… sous-marine. Afin de tenter de mieux faire passer la pilule je réveille ma fille Maelle (3ans) et nous allons ensembles acheter quelques fleurs à offrir à maman avec son plateau petit-déjeuner.
Cela fait presque 18 mois que l'idée de cette croisière à germé dans mon esprit. Lorsqu'il s'agissait de trouver un cadeau digne de ce nom pour fêter dignement les 30 ans de mon frère. C'est lui qui m'a fait découvrir la plongée mais il n'a encore jamais eu l'occasion de faire un vrai voyage de plongée. J'ai donc décidé de lui en offrir un. Comme il est très attiré par les épaves, le Détroit de Gubal semble tout indiqué. J'ai donc décidé, avec l'aide d'une personne expérimentée de mettre sur pied un voyage sur mesure.

Nous nous retrouvons à l'aéroport pour le check-in : 17 participants et notre instructrice préférée, voilà l'équipe réunie en ce jour, prêts pour le soleil et la mer. Le "noyau dur", initiateurs du projet, est constitué de mon frère Luc, mes amis Cédric et Marc et moi-même, et les invités, principalement des collègues de mon frère. Avec deux médecins dont une anesthésiste - urgentiste, deux ambulancier, un pilote d'hélicoptère de la sécurité civile et 6 pompiers professionnels nous n'avons vraiment rien à craindre…
Le vol vers Hurghada se passe sans encombre et après un court transfert nous embarquons sur nos deux navires, les Star 2 et 3…. Le temps de déposer nos bagages et de constater que les bières n’ont pas encore été livrées… Direction le bar du Hilton tout proche pour profiter de cette première soirée d’été.
Nous prenons la mer dès le petit matin, après une nuit déjà un peu arrosée pour certains. Le soleil est bien sûr au rendez-vous, qui en aurait douté ?

Lundi 10 mai. Première plongée d'acclimatation à Shab Abu Nogar. Quel plaisir de retrouver les eaux chaudes, claires et colorées de la Mer Rouge. L'occasion également de se remettre en mémoire le fait que l'on se leste plus dans cette mer très salée que dans l'Océan et bien sûre que dans notre bon vieux Léman.
A peine à l’eau je récupère un appareil numérique à la dérive dans son caisson. Pas de bol il appartient à notre assistant de vol (héli-ambulancier) et je me sens un peu obligé de le lui rendre. D’ailleurs il ne m’a jamais payé un verre pour ça, s’il me lit…
Bon, je ne veux pas faire mon blasé mais comparé à nos plongées en octobre à Marsa Alam c'est quand même moins coloré et moins riche. Y'a les incontournables raies pastenagues à points bleus, quelques poissons ange empereur, et beaucoup de petits colorés. Après une demi-heure je décide de passer le temps en purgeant systématiquement et discrètement la stab de mon binôme adoré, Marc, qui finit par sérieusement chercher où est la fuite ? 12m, 57 minutes.

Après cette prise de contact, première plongée en mer chaude pour certains, nous voici équilibrés et prêts à en découdre avec ces fameuses épaves… On entre en matière avec le Giannis D. Cargo échoué en 1983 sur le récif de Shab Abu Nuhas., récif impitoyable qui ne recèle pas moins de 4 épaves…(j'ouvre une deuxième bière).
Très bonne visi, peu de monde, c'est un régal. On commence par la poupe, l'hélice et la magnifique murène installée près d'un treuil. Selon certains habitués elle était déjà là il y'a dix ans donc on peut dire qu'elle fait partie du décor… Un passage par la salle des machines nous permet d'admirer les soupapes et d'autres trucs mécaniques. Après être ressortis la ballade continue dans les coursives, visite des cales et progression en extérieur jusqu'à la proue. Retour au mouillage et sortie. 20m, 52 minutes, tranquille.

La plongée du soir, Shab Ali ben y'a pas grand chose à dire à part que je suis con: Je me dépêche de m'équiper afin d'être le premier à l'eau ce qui est le cas. Une fois au jus, mon binôme me rejoint à la bourre et on coule… J'ai dit ON COULE! Ben non, par rapport à la journée où je plonge en intégrale 5mm j'ai ajouté une surveste 5mm et cagoule. Du coup ça coûte 4Kg (et oui) de plus. Bon, je demande les plombs, les enfile dans mes poches et c'est parti. On touche le fond, cette fois c'est bon. La profondeur ? Je jette un rapide coup d'œil à mon ordi et… mon ordi ? Merde ! Il est sur le bateau. Bon, je remonte. Ca commence à bien faire. J'y retourne tout seul c'est juste au dessus. Quand je redescends mon cher binôme veut mimer son impatience et manque de s'asseoir sur un magnifique Ptérois ! Après c'est mon masque qui prend la flotte. Je l'enlève, le remet et ajuste la jupe sous la cagoule. Cette fois on y est, c'est bon. Inutile de dire que de pole position on est passés à lanterne rouge… D’ailleurs à propos de lanterne c’est là que je me suis aperçu que j’avais oublié le réflecteur en remontant mon phare (en Suisse)… Pis tout ça pour une plongée à la visi merdique, quelques pointes de corail ça et là. Le seul intérêt fût un Bernard l'Hermite que nous avons carbonisé par le faisceau d'au moins 7 phares de 50 watt réunis… Bof,bof.

Mardi 11 mai. Ca y'est, le grand jour est arrivé: Le THISTLEGORM, certainement l'épave la plus belle et la plus intéressante accessible au plongeur moyen dans notre hémisphère (dans le sud la palme revient, selon moi, au SS Yongala mais ça c'est une autre histoire)… Ce cargo devait livrer du matériel de guerre à l'armée anglaise combattant Rommel en Afrique.
Ben là faut avouer que c'est quand même un poil sportif. Y'a des grosses vagues et du courant, tout ce qu'il faut pour réjouir un tranquille plongeur de lac que je suis. Mais quand on y arrive (voir plus loin) on a mérité une plongée de rêve. Le bateau est énorme, et il n'y a pas un mètre carré sans intérêt. A l'extérieur à la poupe l'hélice et les canons, à la cassure une locomotive (un peu de palmage) et des chars. Sur les ponts supérieurs des wagons et des torpilles. Dans les cales, camions, voitures, motos, fusils… Une plongée magnifique mais trop courte, le courant ça fait consommer. De retour à l'amarre à 25m je me prépare à remonter lorsque cette dernière me lâche dans les doigts. Ben ça fait tout con de voir ce gros morceau de plastique partir à 100 à l'heure sous tes yeux, manquant de t'arracher masque et détendeur au passage. Ceux qui ont été le plus embêtés c'est les deux potes qui avaient déjà commencé leur remontée et qui ont inauguré le saut à l'élastique sous-marin… Bon, on s'est trouvé une autre amarre et on a joué aux passagers clandestins sur un autre bateau (le Valérie) dont l'équipage nous a accueillis comme si on était des amis (ce qui est assez surprenant attendu le fait que nous étions d’Hurghada et eux de Sharm). 25 m, 40 minutes, j'ai consommé comme un bleu (je suis un bleu sur ce genre de plongées).

L'après-midi, pour se reposer un petit récif sympa, Shaab Rock South. De jolis coraux, une énorme murène et de très beaux nudibranches. Quelques magnifiques poissons crocodiles dorment paisiblement camouflés sur le fonds. C'est là que je découvre la raison de ma conso excessive du matin: Ma purge rapide du haut est dévissée et vilipende mon précieux air d'équilibrage. En fait ce matin j'avais attribué cette sensation désagréable de ne pas être équilibré au courant et j'ai tout compensé à la force du mollet, courant + flottabilité. 21m, 55 minutes.

Mercredi 12 mai. Thistlegorm 2, le retour. Ben pas pour moi. Ces vagues me donnent le mal de mer. On se met à l'eau dans de grosses vagues et un courant terrible. Le temps de remonter jusqu'à l'amarre située à l'avant du bateau j'ai bu 3 tasses (les vagues remontent dans les moustaches du détendeur), je suis essoufflé et épuisé. On trouve une palanquée d'asile pour Marc qui a plus de forme que moi et pendant qu'ils y retournent moi je fais bronzette. C'est d'autant plus dommage qu'on avait prévu de suivre Mamdou, le capitaine de notre bateau dans les entrailles du Thistlegorm.

La traversée du détroit de Gubal nous a permis d'éprouver notre résistance au roulis et au tanguage et l'efficacité de nos médicaments contre le mal de mer.
L'après-midi plongée à Bluff Point sur un petit tombant. Des poulpes en pleine eau, deux petites cavités…vides et quelques murènes. Un superbe Napoléon nous a fait une courte visite. Très belle plongée, très riche et colorée. C'est aussi ma toute première rencontre avec un poisson ange géographe, je ne savais pas que ça pouvait être si grand (50 cm). 26m, 53 minutes.

La plongée de nuit se fait sur la petite épave de Bluff Point. Cette fois mon plan a fonctionné et nous sommes les premiers sur le site, à temps pour voir les milliers de petits poissons bleus (fusiliers je crois) qui squattent ce frêle esquif. Nous avons la chance d'observer deux énormes murènes à l'affût en pleine eau. D'ailleurs l'une d'entre elles, m'a permis de constater que Marc est capable de palmer vite quand il est surpris par une créature plus grande que lui au détour d'une épave… C'est une magnifique plongée, très riche et vraiment paisible. 13m 54 minutes.

Jeudi 13 mai. Ce matin notre armada se scinde en deux groupes. Les durs partent sur la Rosalie Moller et ceux qui aspirent à une plongée plus paisible restent près des récifs à attendre. Comme notre capitaine nous annonce encore plus de vagues et de courant que la veille je décide de faire partie de la deuxième catégorie. Mon bouillon de la veille m'a un peu refroidi et comme la profondeur du Rosalie impose inévitablement une plongée en décompression je me dégonfle. Des paliers à 3m, non 1m50, non 3m, non 1m 50 (vagues) dans un jus d'enfer, très peu pour moi.
Fort heureusement le destin a prévu une compensation de taille pour Cédric et moi. Nous plongeons sur le récif de Gubal Kabir. Une tortue nous accueille à la mise à l'eau. Arrivés au pieds du corail nous continuons sur le sable où nous nous arrêtons pour observer les anguilles qui sortent leur tête du sable (hétérocongres). Y'en a des dizaines et la visi est excellente. Bon, le beep beep des paliers nous rappelle à l'ordre, il est temps de regagner le récif. Lors de la remontée nous nous attardons à observer une vielle tortue qui fait sa sieste et se laisse approcher sans problème. Comme on est encore en dessous de 30 m la sanction du palier à 6m tombe. On remonte et on reprend la direction du bateau lorsque Cédric écarquille les yeux et pointe son doigt vers le haut. Entre le récif et nous, à même pas 10m de distance, une famille de 6 dauphins passe tranquillement à côté de nous. Instant magique, le temps s'est arrêté et nous les contemplons quelques instants avant qu'ils ne s'éloignent dans le bleu. Nous finissons cette plongée exceptionnelle en observant rêveusement les myriades de petits poissons dans leurs abris de corail pendant que nous expions nos paliers. 45m, 41 minutes.
Au retour de l'expédition Rosalie Moller, nous les dégouttons en leur racontant notre plongée. Bon ils se vengent en nous annonçant qu'ils ont plongé par calme plat et sans courant. Quasi impossible dans le détroit de Gubal. Bon, la Rosalie ça sera pour une autre fois…

[Note de l’auteur : Reprise du récit le 09 décembre 2005, La motivation et le temps me sont revenus, il est temps de terminer]

L’après-midi on se ressert la même plongée. Cette fois Luc et Marc nous accompagnent et nous leur servons de guides. Comme on a tous une plongée assez saturante le matin on ne descend pas voir les hétérocongres au pied du tombant. Rencontre avec quelques petits barracudas, un poulpe de belle taille en pleine eau et un couple de poissons anges géographes.
Et, ce jour là Neptune était de notre côté : notre famille de dauphins est repassée. Quasiment au même endroit que le matin, ils nous ont frôlés et se sont gentiment éloignés. Quel bonheur et quels souvenirs. Luc et Marc sont fous de joie, Cédric et moi faisons nos vieux blasés mais l’excitation est à son comble.
Cette magnifique plongée se termine en remontant le courant dans un aquarium de couleurs et de vie. 28m, 55 minutes.

Le soir nous retraversons le détroit en direction de l’est. Après une excellente pêche à la traîne nous arrivons à notre mouillage de nuit. Et là devinez qui vient nous dire bonne nuit ? Et oui des dizaines de dauphins viennent à nous. Nous nous mettons à l’eau et passons une bonne demi-heure à les observer, oubliant la relative fraîcheur de l’eau. Ils nous frôlent, jouent, dansent, montent, descendent, sur un fonds de sable c’est vraiment joli à voir. Soudain le signal est donné et ils disparaissent tous progressivement.
Après le souper Cédric, sur motivé par ces rencontres successives tente sa chance seul en PMT. Par chance je le surveille à la jumelle juché sur le poste de pilotage et lui évite ainsi une collision avec une barque de pêche passant par là…
Ce soir nous veillerons tard, attablés au carré, dégustant un single malt et nous repassant les détails de cette journée inoubliable !

Vendredi 14 mai. Après notre désormais traditionnelle sortie PMT avec les dauphins qui sont revenus nous voir nous prenons notre petit déjeuner en profitant de la beauté et de la quiétude environnants.
Cap sur le HMS Carnatic, Goélette à propulsion mixte (à voile et à vapeur) échouée en 1918. Le marin descend tranquillement nous amarrer par -13m en apnée et remonte même pas essoufflé.
Au moment de la mise à l’eau nous remarquons d’une manière assez originale qu’il n’y a absolument plus de courant pour la première fois de la semaine : Un de nos camarades s’est rendu aux toilettes et a tiré la chasse. Et bien tout reste entre deux eaux dans les alentours du bateau.
Passé ce grand moment de poésie nous découvrons cette jolie épave, très lumineuse car squelettique et peu profonde. Jolie ballade de poupe en proue en passant par l’hélice et le safran, la cuisine, la chaudière, les structures avant et le mat qui gît un peu plus bas.
Le retour se fait par le côté tribord le long du récif qui vaut le coup d’œil. Pas mal de murènes et jolies couleurs. 25m. 50minutes.

Départ pour Siyul Kebira superbe récif que nous découvrons d’abord en snorkeling. C’est le second plus beau récif que j’ai eu l’occasion de visiter en Egypte après Marsa Abu Dabab (en 2003, avant la construction des hôtels). L’absence de courant et la chaleur nous permettent de profiter durant plusieurs heurs des beautés de cet endroit. Une visibilité cristalline et une lumière exceptionnelle font la joie des photographes. Je pense que l’avantage de cet endroit c’est qu’il est juste trop loin d’Hurghada pour en faire une sortie très fréquentée.

Après notre traditionnelle sieste nous découvrons le bas du récif en plongée. Très joli mais un peu décevant comparé au dessus que nous avons découvert auparavant. Près d’une grosse patate de corail nous croisons un banc d’une centaine de poissons cochers, une jolie photo et un beau souvenir. Après une rapide ballade au fonds nous nous sommes arrêtés à 6m près du bateau et avons détaillé pendant 45 minutes notre morceau de récif. J’y ai dénombré une quantité étonnante de jolis nudibranches. Et vu la concentration de poissons scorpions je déconseillerai à quiconque de se mettre debout sur le toit du récif. 27m, 65 minutes de bonheur.
Nous passerons le reste de l’après-midi à naviguer, nous rapprochant inexorablement de notre point de retour.

Dernière étape à Shab el Erg pour une plongée de nuit avec pas mal de courant. Le briefing n’étant pas excellent je n’ai pas vraiment compris de quoi il s’agissait mais cela ressemblait à une petite passe (donnant sur quoi) ? L’endroit me paraît morne et gris, peut-être à cause de la mauvaise visibilité. Nous croisons quand même quelques jolies crevettes et des crabes décorateurs. Rien de spectaculaire en tous cas. 12m, 57 longues minutes.
A propos de briefing, un groupe s’est complètement égaré. Ils ont fini coincés, debout sur le platier de l’autre côté du récif. Bon d’habitude ça me gène de voir des gens debout sur un récif mais là ils étaient vraiment perdus et le courant les a entraînés dans un cul de sac. Alors plutôt que d’abîmer les coraux et de risquer de marcher sur une rascasse ils ont préféré sortir et faire signe. Comme nos bateaux n’étaient pas équipés de zodiacs c’est un l’équipage d’un bateau voisin qui s’est lancé à leur secours… en passant par-dessus le récif à fond !!! Là je suis tiraillé entre la serviabilité des gars qui ne nous connaissaient pas et leur inconscience. En faisant le tour et avec une lampe ils auraient pu s’approcher des naufragés sans passer sur le plateau. Résultat ils ont crevé leur zodiac en ramenant notre équipe. Et hop ! encore un bateau sans zodiac opérationnel en Egypte.
Encore une soirée qui finit tard, il s’agit de se remettre des ces émotions et de finir nos réserves de whisky et de rhum…

Samedi 15 mai 2005, notre dernière plongée du voyage aura lieu au même endroit. Nous nous engageons dans ce que je pense être la passe et au vu du fort courant adverse, Luc et moi décidons de laisser les autres se fatiguer et de nous laisser dériver le long du mur devant notre bateau. Pas de rencontre notable, juste le plaisir de se détendre dans de l’eau bien chaude et une bonne visibilité avant de retrouver notre bien aimé Léman… 10m, 44 minutes.
Le reste de la journée sera consacré parfaire notre bronzage durant la navigation vers Hurghada. Lors de notre dernier arrêt snorkeling avant d’arriver au port nous passons plus de temps à contempler les jeunes vacancières russes en bikini du bateau voisin que les merveilles de la mer…
Nous passons notre dernière soirée en Egypte à parcourir les rues de la ville à l’affût du souvenir idéal. Et certains de mes camarades de marchander le prix de la chicha super trop cool qui finira au fond d’une cave moins d’un mois après le retour… Une bonne bouffe (chinoise ?!?) et on rentre finir le stock de bière.
Je n’ai toujours pas compris comment on est rentrés vivants au port tellement le chauffeur du minibus loué pour l’occasion était pressé de nous ramener… et je me suis juré d’éviter au maximum les transferts en taxi à l’avenir.

Dimanche 16 mai, voilà c’est déjà fini. Mince, que le temps passe vite quand on s’amuse… Notre vol nous ramène à Genève presque à l’heure et c’est ma petite Maelle, qui vient m’accueillir à l’arrivée, effaçant d’un seul sourire la mélancolie du retour…


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