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Médecine et plongée

Où trouver des informations médicales en relation avec la plongée ?
Où trouver des informations sur le matériel de premier secours ?
Ai-je besoin d'un diplome de secouriste pour plonger ?
Que veulent dire les sigles RIFAP; CAFSAN; AFPS; AFCPSAM; DSA ?
Les ADD dépendent-ils uniquement de l'inobservation des paliers de décompression ?
Pourquoi est-ce dangereux de faire de l'apnée après une plongée scaphandre ?
Les dents:
Considérations générales sur les barotraumatismes dentaires
A l'eau ma dent, bobo… ?
Les poumons:
L'asthme est-il incompatible avec la plongée ?
Les yeux:
L'eau, ça brule les yeux ?
Comment la vue est-elle faussée sous l'eau ?
Peut-on porter des lentilles de contact sous un masque ?
Existe-t-il des masques correcteurs ?
La chirurgie oculaire est-elle une solution pour la plongée ?
L'Aspirine:
Qui préconise l'administration d'Aspirine dans le traitement de premiers secours d'un ADD ?
Quelle est l'action de l'Aspirine dans le traitement de premiers secours d'un ADD ?
Dois-je donner de l'aspirine en premiers secours pour une suspicion d'ADD ou de SP ?


Où trouver des informations médicales en relation avec la plongée ?
Société de Physiologie et de Médecine Subaquatiques et Hyperbares de langue française
CTN/IM - Commission Technique Nationale de la FFESSM - Informations Médicales
ARESUB - Association Réunionnaise de Médecine Sub-Aquatique & CM régionale Réunion
Oreilles, Enfants, FOP, Grossesse sur le site Plongez Plaisir - Alain Foret
SAMU de France Service d'Aide Médicale Urgente
CROSSMED - Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage en Méditerranée
DAN Europe - Divers Alert Network

Où trouver des informations sur le matériel de premier secours ?
Matériel de Premiers Secours - Denis Jeant

Ai-je besoin d'un diplome de secouriste pour plonger ?
En France et pour les N1 & N2, aucun ! pour les qualifications supérieures il faut le RIFAP qui consiste en 3 'capacités' spécifiques à la plongée que vous passerez avec votre moniteur - E3 mini - lors de la formation d'un RIFAP ou d'un niveau de plongée et 4 autres que vous passerez avec un moniteur RIFAP ou qui peuvent aussi s'obtenir avec un AFCPSAM (prérequis: AFPS ou équivalence) ou équivalence.

Que veulent dire les sigles RIFAP; CAFSAN; AFPS; AFCPSAM; DSA ?
RIFAP Réaction et Intervention Face a un Accident de Plongée (formation FFESSM)
CAFSAN Certificat d'Aptitude Fédérale de Sauvetage et d'Assistance Nautique (formation FSGT)
AFPS Attestation de Formation aux Premiers Secours (formation d'état-F-)
AFCPSAM Attestation de Formation Complémentaire aux Premiers Secours Avec Matériel (formation d'état-F-)
DSA Défibrillateur Semi Automatique (dont la formation fait maintenant partie de l'AFCPSAM)

Les ADD dépendent-ils uniquement de l'inobservation des paliers de décompression ?
Non, ils sont susceptible de se déclarer à cause d'une vitesse de remontée trop rapide. voir aussi cet article médical.

Pourquoi est-ce dangereux de faire de l'apnée après une plongée scaphandre ? - Charles Nérot
Revoyons la scène de la décompression au ralenti.

Les différents organes relâchent peu à peu l'azote qu'ils ont emmagasiné dans le sang. Celui ci remonte au cœur puis au poumon. Le filtre pulmonaire fait alors son office et élimine l'azote à travers la respiration. Le sang repartant des poumons vers le cœurs puis vers les organes est donc moins chargé en azote que celui qui allait dans l'autre sens. Du coup si on avait des microbulles normarlement c'est seulement dans le sens organes => coeur => poumons.

Prenons maintenant le cas de l'apnée.

Les différents organes relâchent peu à peu l'azote qu'ils ont emmagasiné dans le sang. Celui ci remonte au cœur puis au poumon. Mais l'apnée, empêchant la circulation des gaz dans les poumons rend le filtre pulmonaire inefficace (via un jeu de pression partielle...). Le sang repartant vers le cœur puis les organes est donc encore chargé en azote, tandis que les organes eux continue de relâcher leur azote, l’augmentation de la quantité d’azote dans le sang va favoriser l’apparition des microbulles. Hors en sortie du cœur nous avons une artère qui part verticalement directement vers la tête... Pas bon !

C'est en fait la même problématique que le FOP qui permet le passage du sang du circuit organes => poumons vers celui poumons => organes en shuntant le filtre pulmonaire.

Voir aussi:

Considérations générales sur les barotraumatismes dentaires - Thierry
pour qu'il y'ai barotraumatisme, (pas seulement dentaire), il faut qu'il y'ai une cavité aerienne séparée de l'extérieur par une solution de continuité, favorisant un phenomene de percolation.
solution de continuité: rupture de continuité (une fêlure par exemple)
percolation: passage forcé a travers un milieu perméable
en clair: cela se met en pression doucement ... donc dans l'autre sens, cela met un certain temps à revenir à la pression ambiante; donc si celle-ci change brutalement, on a un différentiel de pression pouvant créer un barotraumatisme.
Les liquides étant incompressibles, pas la peine de se poser la question dans les cas ou ils sont en jeux. Pas de problème non plus pour un implant qui est ostéo-intégré. Les seuls problèmes concernent les couronnes mal scellées, ou avec un vieux scellement (sur implant, en général, c'est vissé et scellé au ciment provisoire) les amalgames défectueux, les caries en général et les obturations esthétiques (remplaçant aujourd'hui les amalgames) qui peuvent présenter très temporairement des douleurs à la pression. pour toutes infos complémentaires, voir le site "Allo ma dent bobo..."

L'asthme est-il incompatible avec la plongée ?
La position de la FFESSM est devenue plus souple: sous certaines conditions, les asthmatiques de type "palier 1" peuvent pratiquer la plongée avec scaphandre. Le problème qui se pose le plus souvent est une méconnaissance du problème de la part de certains médecins du sport, pneumologues, etc. qui ne veulent pas engager leur responsabilité à la seule évocation de cette pathologie. Il est donc fortement conseillé, à défaut de se rapprocher de la commission médicale régionale de la FFESSM, de consulter en ce cas un médecin fédéral, si possible qualifié en médecine de plongée ou hyperbare, qui lui, demandera des examens complémentaires auprès d'un pneumologue. Il délivrera alors (ou non) un certificat qui peut être restrictif et indiquera les précautions à observer (pas de crise récente, pas de prise de bêta-2-mimétiques...).
Si vous vous savez atteint d'un asthme de type "palier 2 ou 3", n'insistez pas, aucun médecin au monde ne vous délivrera en ce cas un certificat de non-contre indication à la plongée avec scaphandre.
Conditions de délivrance d'un certificat (FFESSM)
Considérations et documents sur le thème "Asthme et Plongée" sur le site de l'ARESUB.

L'eau, ça brule les yeux ?
Oui et non, puisque cela dépend de l'eau, et peut-être aussi de la sensibilité de chacun. L'oeil est baigné par le liquide lacrymal, proche de celui du liquide céphalo-rachidien (mais pas celui du dauphin, qui possède à la place, une autre glande sécrétant un liquide lipoprotéïque le protégeant du liquide salin), à une concentration de 9gr/l de sels, donc seul, en théorie, un bain dans une eau de même salinité ne provoquera pas de sensation de "brulure". Il existe cependant des tolérances qui permettent, dans certaines limites, de ne pas souffrir de la pression osmotique: ouvrir les yeux sous l'eau est donc sans danger, tant que cela reste ponctuel (rinçage/vidage du masque ...): en cas d'exposition prolongée, des petits picotements signent des modifications d'hydratation de l'oeil et au bout d'un certain temps, de petites ulcérations superficielles peuvent apparaitre (Dr Pierre Daubas).
Pour l'eau douce: la pression osmotique se fait en direction de l'oeil, la différence de salinité est assez faible et en fait, la sensation d'avoir les yeux qui piquent, en piscine, est essentiellement due au chlore. Si l'eau est trop chlorée, nous nous brulons les yeux, ils deviennent rouges, on peut finir par voir flou, à l'inverse, une eau insuffisemment chlorée et donc potentiellement septique expose au risque de conjonctivite.
Pour l'eau de mer: la pression osmotique assèche le liquide lacrymal, la teneur en sel de l'eau de mer est typiquement de 35gr/l (voir aussi l'item sur les densités), la différence de salinité est donc plus forte qu'en eau douce, mais l'ouverture franche des yeux sous l'eau ne provoque généralement pas de sensation particulières (à part voir flou). Par contre, à l'intérieur du masque, nous sommes exposé, par la petite quantité d'eau (souvent renouvelée) qui subsiste au fond, à de petites projections qui finissent par sécher et cristaliser. Si à ce moment, nous effectuons de manière imparfaite un vidage de masque (avec projection d'eau vers la région oculaire), ou même, si nous enlevons le masque pour ouvrir très brièvement les yeux, nous allons mettre au contact de ceux-ci une solution très fortement saline consistant en la fonte, voir la mise en contact des cristaux de sels contenus autour de l'oeil et/ou piégé par les cils et/ou piégé ... par les paupières. Une solution est de retirer le masque, de se rincer le visage et le tour des yeux... ouverts, sinon la sensation de brulure peut être assez longue a passer, le temps que les larmes évacuent ce surplus de sel et/ou dissolvent les cristaux.

Comment la vue est-elle faussée sous l'eau ?
L'homme n'est pas fait pour voir sous l'eau, l'image se forme derrière la rétine : nous voyons flou. On a donc inventé le masque, à travers lequel nous voyons le monde sub-aquatique comme quand nous regardons un aquarium, mais cette interface air/eau n'est pas sans inconvénients:
- Elle réduit le champ de vision, à ce propos, il est plus utile d'avoir des verres près des yeux que de grands verres.
- Elle déforme la vision (les indices de réfraction de l'air et de l'eau n'étant pas les mêmes) : nous voyons les objets plus près d'un quart qu'ils ne sont en réalité, et plus gros d'un tier ! eh oui, l'énorme poisson de presque un 1.5m que vous avez approché à moins de 2m faisait en réalité à peine plus d'un mètre et se trouvait à plus de 2.5m de vous. Ce n'est pas tout: plus un objet est près, plus il est déformé en courbes, plus il est loin, plus il semble petit et éloigné, le seuil entre ces deux champs de vision loin/près est brutal et se situe aux alentours des 20m.
Aujourd'hui, seul un système optique épais de 8 centimètres pourrait annuler ces effets dûs à l'indice de réfraction de l'eau (Gilles Demetz)

Peut-on porter des lentilles de contact sous un masque ?
Bien sur, elles donnent un meilleur champ de vision, et permettent surtout d'utiliser des masques normaux que l'on a pas la hantise de casser ou de perdre. Bien entendu, dans ce cas, il n'est plus possible d'ouvrir les yeux sous l'eau, ce qui peut amener à quelques inconvénients, et il faut qu'il n'y ai pas de contre indication et que la correction soit compatible avec un renouvellement fréquent: les ophtalmologistes déconseillent les lentilles flexibles ou rigides qui souffrent plus du manque d'oxygène dans le masque (attention à l'oedème). ils ont constaté que les micro-bulles restent coincées sous ces lentilles à la remontée. (Gilles Demetz). Les lentilles journalières à usage unique et utilisées uniquement pour l'activité subaquatique (c'est à dire jetées juste après) est la solution la plus hygiénique et la moins onéreuse en cas de perte. Sachez en tout cas que le port des lentilles est déconseillé pour l'utilisation en piscine.
C'est quand même la solution idéale pour le plongeur occasionnel.

Existe-t-il des masques correcteurs ?
D'abord une bonne nouvelle pour les "petits myopes" (jusqu'à 1.5 dioptries): grace au grossissement de l'image engendré par l'eau, la myopie est compensée (Gilles Demetz). On peut aussi négliger un astigmatisme léger (inférieurs à 0,75 dioptries) sous l'eau car la visibilité ne s'étend pas à l'infini . Dans le même ordre d'idée, la correction à apporter ne sera pas la même que pour des lunettes et est souvent à augmenter, de l'ordre de .25 dioptries, mais il est préférable de consulter un ophtalmologiste, d'en parler avec son opticien, ou à tout le moins d'essayer... dans l'eau ! (eh oui, ça peut marcher dans l'air ... mais pas dans l'eau)
Autre problème, celui de la presbytie: avec l'écartement des verres de masque entre l'obstacle de la forme du nez et la distance oeil/verre, la partie correctrice, pour être efficace en vision binoculaire, va devoir se trouver quasiment au milieu du masque, oblitérant un peu la vision moyenne et lointaine. Il est préférable de choisir un masque avec une faible distance oeil/verre ou d'opter pour une correction d'un seul côté (du côté de l'oeil directeur).
Pastilles à coller ou à fixer: elles permettent d'utiliser n'importe quel masque et sont en général réservées à la correction de la presbytie: par exemple en demi-lune, à coller ou à faire coller en bas du masque par son optitien. Les pastilles souples qui se fixent par ventouse à l'interieur du masque sont moins onéreuses, pratiques à poser, mais attention au décollement et à la perte lors d'un vidage de masque ! Il est possible aussi de ne coller/fixer qu'un seul verre, de préférence du côté de l'oeil directeur. L'ennui de cette solution, c'est que le coût finit par être équivalent à un masque avec verres pour presbyte, sans en avoir les qualités, si l'on ne possède pas déjà le masque. Note pour les bricoleurs: vous allez au devant de déceptions si vous utilisez des verres de lunettes, puisque vous ne bénéficierez pas d'une face plane à coller: en collage complet, vous devrez compter avec l'opacité de la colle et ses propriétés optiques dans sa partie épaisse, en collage distant, avec les changements de propriétés optiques eau-verre-air-verre//air-verre-air-verre: en clair, si ça marche à l'air libre, il y a des risque pour que vous y voyez encore plus flou dans l'eau !
Masque spéciaux pour verres correcteurs: les masques supportant des verres correcteurs sont à deux verres, évidemment interchangeables, il existe même des masques à 4 ou 6 verres, par exemple ceux du dessous peuvent recevoir des verres correcteurs pour la presbytie.
Verres correcteurs standards: la plupart des constructeurs de masque possèdent dans leur gamme des masques prévus pour supporter des verres correcteurs, ils fournissent donc aussi une gamme de verres (dans les 30€ chaque, mais limité en choix: parfois de -1 à -9 par 1/2 dioptries, mais aussi de -1 à -6 en valeurs entières) voir des masques prémontés (même avec double foyer) mais dont le centrage par rapport à la pupille est moyen. D'autre part elles ne corrigent la plupart du temps que les myopies jusqu'à -6 dioptries, les presbytes, astigmates et hypermétropes devront plutôt s'orienter vers un masque sur mesure (Gilles Demetz). NB: en principe, en France du moins, la vente de solutions correctrices optiques est réservée aux optitiens.
Verres correcteurs sur mesure: C'est la solution la plus confortable, bien que la plus onéreuse: un magazin d'optique peut installer les lentilles exactes dont vous avez besoin (par exeple -1.75 sphere + 0.5 cylindre) et en tenant compte de la distance interpupillaire. Il vous suffit d'aller voir votre optitien qui vous conseillera soit sur l'achat d'une solution complète, soit de l'adaptation de verres sur un masque compatible. Ils travaillent en général tous avec le fournisseur Demetz (optique de sports) que les parisiens pourront trouver 82bis, Boulevard Diderot dans le 12éme ainsi que l'optitien de la boutique spécialisée du Vieux Campeur (optique de sport) au 42, rue des écoles dans le 5éme. Attention néanmoins à ne pas acheter le masque lui-même (le modèle) sur catalogue sans avoir pu l'essayer auparavant.
NB: il semblerait possible de se faire rembourser des verres correcteurs, comme pour une paire de lunettes, le masque tenant lieu de monture (sous toutes réserves).

La chirurgie oculaire est-elle une solution pour la plongée ?
Oui, quand elle est possible, mais il faut savoir que toute opération de chirurgie oculaire (y compris laser) entraîne une contre-indication de plonger de 6 mois après l'opération. Avant toute décision, prenez en compte le risque opératoire et sachant que toute opération de chirurgie oculaire consiste à réduire l'épaisseur de la cornée, celle ci se retrouvera fragilisée (pensez à un éventuel placage de masque !).

Qui préconise l'administration d'Aspirine dans le traitement de premiers secours d'un ADD ? - Alain Foret
Ce n'est pas la FFESSM qui est à la source de la préconisation d'Aspirine. Ce sont les médecins réunis en Conférence: Jury de Consensus présidé par Pelaia P. (Trieste, Italie), Deuxième Conférence de Consensus sur le traitement des accidents de décompression de la plongée de loisir, Marseille du 9 au 11 mai 1996, question N°5.
Aucun nouveau jury de consensus n'ayant traité cette question depuis cette date, la position de 1996 s'applique toujours. La FFESSM, via sa Commission Médicale et de Prévention Nationale ne fait que suivre cette proposition des médecins européens.

Bien entendu, nous savons tous qu'il y a débat sur la question. Mais, à ce jour, la seule publication scientifique qui fait autorité est celle du jury de consensus de 1996. Si les médecins changent d'avis (avec une publication faisant autorité), la FFESSM suivra probablement ce nouvel avis. Ce n'est pas le cas pour l'instant.

Quelle est l'action de l'Aspirine dans le traitement de premiers secours d'un ADD ? - Alain Foret
En évitant que les plaquettes ne s'aggrègent entre-elles. C'est un anti aggrégrant plaquettaire.
Pour le rôle de l'aspirine (extrait de Plongée Plaisir 4/5, page 234):
Au contact d'une bulle, le sang " se trompe ", il se croit confronté à une blessure et commence à fabriquer un caillot. Dans un premier temps, les plaquettes s'agglutinent sur les bulles de gaz inerte (azote, helium .), c'est la phase d'adhésion plaquettaire. Une deuxième étape dite de libération plaquettaire active les plaquettes qui se transforment et émettent des prolongements leur permettant d'entrer en contact les unes avec les autres. Une troisième étape aboutit à l'agrégation des plaquettes entre-elles. A la longue, un grand nombre de plaquettes s'agrège, renforcé par des filaments de fibrine, une protéine insoluble, essentielle à la coagulation. Combiné à d'autres réactions de l'organisme, cela augmente la viscosité du sang et diminue le flux sanguin. Les organes sont alors moins bien irrigués, cela peut même obstruer des vaisseaux avec les conséquences que l'on imagine dans les territoires sous-jacents.

Pour limiter ce phénomène, il est conseillé de s'hydrater et, en cas d'accident de décompression, de proposer de l'aspirine (sujet conscient, ni allergique, ni intolérant) qui est anti-agrégant plaquettaire si l'on ne dépasse pas 500 mg [[i]]. Au-delà, il ne joue plus ce rôle et peut avoir des effets indésirables. Dans tous les cas, l'administration d'O2 reste primordiale et urgente.

Recommandations:

  1. Oxygène et Appel des secours
    Il est essentiel de rappeler que le fond du problème est l'administration d'oxygène (encore très mal fait malgré les multiples recommandations)
  2. Hydratation
  3. Tenir à disposition de l'Aspirine (500 mg pour un adulte)
    L'aspirine est une recommandation qui vient après les deux précédentes. C'est souhaitable (selon les directives françaises), mais pas essentiel. La priorité des priorités restant l'oxygène.
Dois-je donner de l'aspirine en premiers secours pour une suspicion d'ADD ou de SP ? - Alain Foret

Attention: on ne doit pas donner de l'Aspirine, mais seulement en proposer !

En France, selon des préconisations médicales, aucune différence n'est faite entre les traitement de premiers secours pour une suspicion d'ADD ou de SP: on ne demande pas à un plongeur non médecin de faire un diagnostic et de différencier l'ADD de la SP. Pour éviter toute erreur de procédure, il faut donc faire simple, d'où les recommandations. Concernant le risque d'hémorragie avec 500 mg maxi pour un adulte, la question ne se pose pas.
Lorsque l'on n'est pas médecin, il ne s'agit pas de donner de l'aspirine, mais de proposer de l'aspirine (la trousse de secours de l'arrêté de 98 fait obligation de disposer d'aspirine) à la victime qui doit, d'elle-même en prendre. Cela laisse la responsabilité de la prise (max. 500mg pour un adulte) à l'accidenté, ce qui suppose qu'il est conscient et ni allergique ni intolérant à l'aspirine.

En résumé:

  1. Oxygène et Appel des secours
  2. Hydratation
  3. Obligation d'avoir de l'aspirine (arrêté de 98) à disposition des éventuels accidentés qui doivent décider d'eux-mêmes s'ils en prennent ou non


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