F.A.Q.
du forum Usenet fr.rec.plongee

Matériel

Ou trouver une petite aide pour choisir l'ordre d'achat de son matériel ?
Où peut-on trouver l'avis des utilisateurs sur le net ?
Existe-t-il des sites de VPC de matériel de plongée sur Internet ?
Détendeurs & accessoires:
Connexion DIN ou Int (étrier) ?
Simple ou double robinetterie ?
Quelle configuration choisir ?
Les "direct-system" sont-ils standards et tous du même type ?
Blocs:
Pourquoi doit-on faire rééprouver ses blocs tous les deux ans ?
Combinaisons:
Pourquoi et de combien une combinaison s'écrase-t-elle sous l'effet de la pression ?
Une combinaison étanche, c'est pour les pros ?
Quand mettre une combinaison étanche ?
Comment choisir une combinaison étanche ?
Lampes et Phares:
Comment s'y retrouver entre les technologies Halogène, HID et LED ?
Où trouver des liens pour se faire un phare de plongée ?
Quelle ampoule pour mon phare de plongée ?
Dois-je prendre des précautions pour le transport de mon phare ?
Ordinateurs de plongée:
Comment choisir un ordinateur de plongée ?
Où se procurer les manuels d'utilisation des principaux ordinateurs de plongée ?
Quelles différences peut-on trouver entre les ordinateurs de plongée ?
Sur les vitesses de remontée ?
Sur les réglages d'altitude ?
Sur les étalonnages eau douce/eau de mer ?
Sur les changements de piles ?
Instruments & accessoires:
Que dois-je savoir sur le parachute de palier ?
Pourquoi les GPS sont-ils toujours vendus avec des cables séries ? - cf informatique & plongée
Comment indiquer un point GPS ? - cf Pratique/Technique
Ou trouver un carnet de plongée à imprimer ? - cf Pratique/Technique
Quelles sont les proportions du Pavillon Alpha ?
Photographie


Ou trouver une petite aide pour choisir l'ordre d'achat de son matériel ? - Bernard
Ce qui suit ne donne pas l'ordre idéal puisqu'il n'y en a pas: seuls des critères de choix objectifs sont donnés.
Plus vous avez de critère "pour", plus il faudra faire l'acquisition du matériel en premier
Plus vous avez de critères "moins", moins il sera urgent d'en faire l'acquisition.
Pour les plongées hors structure la location est possible mais ne peut être que ponctuelle ou pour essayer du matériel avant achat car le coût de la location devient très important dès que l'on plonge beaucoup. L'achat peut se faire en neuf ou en occasion: quelques conseils sont donnés dans ce dernier cas.
PMT+gants+chaussons+tables+ceinture et les plombs
Tout le monde convient qu'il faut acheter tout ceci en premier: cela servira de toute façon ou hors la plongée scaphandre, ou ce sera pour des raisons hygiéniques, ou ce sera obligatoire.
Occasion: A éviter, ce matériel n'est pas cher en neuf car fabriqué en grande série.
Combinaison
Pour:
- Je suis sensible à l'hygiène.
- Je veux garder une flottabilité constante.
- J'ai choisi une combinaison (7mm complète + surveste shorty cagoule 5mm) permettant de s'adapter aux circonstances.
- Ma morphologie me contraint à une coupe particulière offerte par peu de fabricants.
- Je préfère le confort d'une combinaison qui m'est parfaitement adaptée.
Contre:
- Le club en a et je plonge toujours avec la même.
- Je voyage beaucoup dans des eaux de températures différentes.
Achat occasion
- Il ne doit y avoir aucune réparation à faire (sauf une reprise très facile), en effet réparer une combinaison est très coûteux.
- La combinaison doit être récente, trop vieille et surtout si elle a longtemps été mal stockée elle va se craqueler et perdre ses propriétés.
- L'essayer.
Gilet
Pour:
- Je veux garder une flottabilité constante.
- Je considère que je dois être très habitué à l'usage de ce matériel surtout en cas de problème ou de plongée profonde.
- Au club les stabs sont vieilles.
- Je veux un matériel sûr dont je connais parfaitement l'entretien.
- Ma morphologie me contraint à une coupe particulière offerte par peu de fabricants.
Contre:
- Le club en a et je plonge toujours avec le même.
- Je préfère en tester plusieurs avant d'envisager l'achat.
Achat d'occasion:
- L'essayer, c'est probablement l'équipement dont l'achat d'occasion est le plus facile.
Détendeurs et Mano
Pour:
- Je suis sensible à l'hygiène.
- En eau froide je préfère être sûr de mon matériel.
- En cas d'affluence au club je n'ai pas de détendeur.
- Je préfère être sûr du fonctionnement de ce matériel vital et être le seul utilisateur.
Contre:
- Le club en a qui marchent très bien.
- Je préfère utiliser les détendeurs régulièrement révisés du club.
Achat d'occasion:
- Les essayer.
- Ne pas acheter de matériel trop ancien ou de marque peu connue (pièces ou réparateur à trouver).
- Demander la facture de la dernière révision.
Profondimètre Pour:
- Peu onéreux.
- Facile à trouver d'occasion.
- Revente tout aussi facile en cas de non usage.
- Mes plongées ou mon niveau ne nécessitent pas un ordinateur.
- La décompression aux tables est un facteur de sécurité surtout pour les profils anormaux.
- Un apprentissage des tables sur le terrain et l'achat d'un profondimètre seront bien utile le jour où j'aurais un ordinateur et qu'il sera en réparation ou en révision ou que l'on me prêtera un profondimètere car j'aurais oublié le mien.
- Je débute et je veux attendre avant d'acheter un ordinateur plus complexe à manipuler.
Contre:
- Je préfère un ordinateur (voir ce matériel).
Achat d'occasion:
- Les profondimètres électroniques sont faciles à trouver mais ce matériel a une durée de vie de 10 ans et en général la batterie ne peut pas être changée.
- Pour le prix compter : PrixNeuf*(10-age)/10 et appliquer une décôte d'occasion. Un profondimètre de 8 ans ne vaut rien.
- Ce matériel ne peut pas être réparé à un coût justifiant l'achat d'occasion.
- Le tester.
Ordinateur Pour:
- Un ordinateur est personnel je ne veux pas le louer.
- Un ordinateur ça ne se loue pas.
- Mes plongées nécessitent des décompressions que je ne veux pas gérer avec des tables.
- Je fais très souvent des plongées successives que je préfère gérer avec un ordinateur.
- Même encadré je veux faire des successives qui peuvent m'être refusées si l'encadrant n'est pas le même ou si j'utilise mes tables et que je vais devoir faire de longs paliers.
- C'est un facteur de sécurité.
Contre:
- Mes plongées et mon niveau ne nécessitent pas un ordinateur (voir profondimètre).
Achat d'occasion:
- Le tester (l'essayer).
- Pour les modèles avec changement de pile par l'utilisateur, vérifier que le logement n'a pas pris l'eau (dans ce cas ne pas acheter).
- Pour les modèles avec changement de pile en atelier, appliquer une décôte en tenant compte du coût du changement et de l'usure des batteries (voir la formule du profondimètre).
- Tout matériel endommagé ou non fonctionnel est à proscrire, le coût des réparations sera prohibitif.
Parachute
Pour:
- C'est un élément de sécurité important.
- Difficile de s'en faire prêter.
- Mon niveau de plongée (N2+) ou mes habitudes de plongée nécessitent d'en posséder un.
Contre:
- Il y en a toujours au club.
Achat d'occasion:
- A proscrire sauf si quasi neuf et très peu cher.
Couteau
Pour:
- C'est un élément de sécurité important pour se dégager sous l'eau.
- Ca permet de tenir le tuba.
Bloc:
Pour:
- Je veux être autonome en plongée hors structure.
- Je veux une contenance particulière.
- Je veux une configuration particulière des sorties (DIN/INT).
Contre:
- Je ne veux pas m'ennuyer avec l'inspection périodique et les réépreuves.
- Je plonge en structure et il y en a toujours.
- Je peux louer ce matériel.
Achat d'occasion:
- Il faut l'ouvrir ou il faut que le propriétaire l'ait ouvert et vous garantisse son état.
- Il faut demander toutes les inscriptions sur le bloc (Pression service, volume, gaz ...).
- Pour l'achat d'un bloc avant 2000 (le marquage n'est pas normalisé et même des blocs CE sont interdits de gonflage) se faire conseiller par un spécialiste.
- Il faut connaître la date de la prochaine épreuve (peut être un argument de diminution du prix si elle doit être faite).
- Il faut demander son certificat de dernière inspection visuelle.
Phare-Eclairage:
Pour:
- Le club n'en prête pas ou il n'en a pas assez et j'en ai besoin.
- En eau sombre c'est un facteur de sécurité important.
- Dans les eaux où je plonge sans phare je vois rien.
Contre:
- On peut m'en prêter facilement ou je peux en louer quand c'est utile.
- Ca prend l'eau tout le temps.
- Les batteries sont à changer tout le temps.
- Tout ceux qui en ont s'en plaignent.
Achat d'occasion:
- Le tester (durée et éclairage réel).
- L'ouvrir pour voir s'il a pris l'eau (dans ce cas ne jamais acheter).

Où peut-on trouver l'avis des utilisateurs sur le net ? - BMPP
Les Bons et Mauvais Plans Plongée

Existe-t-il des sites de VPC de matériel de plongée sur Internet ?

La réponse est "oui, plein !". Les commerces qui ont fait ce qu'il faut pour, sont accessibles sur le net via votre moteur de recherche préféré.
La faq de frp donne ci-dessous des sites de VPC "plongée" nommés sur fr.rec.plongee par des contributeurs au forum. L'information se limite à "ça existe". Ce n'est en aucun cas une sélection de la faq, ni un label de qualité de ces commerces délivré par la faq. Les avis et/ou réglements de compte des clients ne relèvent pas de la faq mais du forum, sous la responsabilité de leurs signataires, et ne seront pas répercutés sur la faq.

http://www.innodive.com/store cité par Christophe P.
http://www.segytek.com/Pages/Entree.html cité par Charb
http://www.vieuxplongeur.com/ cité par YG
http://www.au-vieux-campeur.fr/gp/ cité par YG
http://www.bubble-diving.com/ cité par Brieuc T.
http://www.scubastore.com/ cité par Mathieu VDA
http://www.scubaland.fr/ cité par Mathieu VDA
http://www.palanquee.com/ cité par Mathieu VDA
http://www.boutique-du-plongeur.com/ cité par Mathieu VDA
http://www.plongeediscount.com/ cité par Mathieu VDA

Connexion DIN ou Int (étrier) ?
Tous les détendeurs modernes supportent en principe 300 bars, mais ce point est à vérifier si vous désirez changer de connexion et/ou de blocs.
Int (International - étrier):
C'est la connexion la plus courante, elle supporte 200 ou 230 bars sur le matériel récent. Elle a pour inconvénient de ne pas exister en 300 bars, de voir assez souvent le joint torique, côté robinetterie, prendre la clef des champs ainsi qu'accessoirement l'étrier lui-même (Nic) (il aura fallu, dans ce cas, faire quelques efforts de sur-dévissage !), il est un peu plus encombrant que le DIN (accrochages intempestifs d'accessoires ou de flexibles, voir décrochage de l'étrier en cas de choc). En l'état actuel de l'équipement des structures, c'est quand même celui que vous rencontrerez pratiquement partout.
DIN (Deutsches Institut für Normung):
Le joint étant sur l'extrémité du pas de vis, la connexion est plus compacte et théoriquement plus fiable, par contre son montage n'est pas aussi aisé/rapide. Il existe en 200 bars ou, et c'est la son intérêt, 300 bars. La longueur du filetage est plus grande en 300 bars qu'en 200, rendant impossible le montage d'une connexion 200 bars sur une robinetterie 300 bars, par contre l'inverse est possible (Stéphane Acounis). Il suffit d'une simple clef Allen pour dévisser le corps d'une robinetterie Int (attention, il existe quelques rares robinetterie à corps plein) afin de permettre le vissage de la connexion DIN. Son intérêt se justifie surtout si vous avez un bloc personnel ou si la (ou les) structure(s) que vous fréquentez sont équipées en blocs 300 bars, sinon évidemment ... qui peut le plus peut le moins.
Adaptateurs:
Il existe des adaptateurs DIN-Int pour utiliser ses détendeurs DIN sur du matériel Int, mais leur intérêt est limité:
- aux robinetteries à corps plein
- l'oubli ou la perte de la clef Allen
- à des gestionnaires qui refusent le démontage du corps de robinetterie.
Il n'ya pas d'adaptateur Int-DIN mais certains fabriquants proposent le montage d'une connexion DIN sur leurs premiers étages quand le matériel est compatible (300 bars et corps commun dans les versions Din & Int)

Simple ou double robinetterie ?
Considérations statistiques:
soit 1/t le taux statistique de panne d'un robinet:
Un seul robinet à deux fois moins de chances (1/t) de tomber en panne ... que deux (2/t). - voir page de Henri Le Bris
Mais deux robinets ont encore plus de chance (1/t²) d'en voir au moins un rester fonctionnel... qu'un seul(1/t).
Simple robinetterie:
Compacité, économie(relative), en général réservée aux plongeurs non autonomes pour du matériel en structure.
Double robinetterie:
- Augmente la sécurité dans la chaine de détente pour pallier une défaillance du détendeur primaire. Elle prend toute sa valeur en eaux froides (si le matériel est adapté).
- Possibilité (selon configuration) de fermer un robinet (illusoire si fuite est importante).
- Obligation légale, en France du moins, pour le Guide de Palanquée.

Quelle configuration choisir ?
Préambule: Tous les accessoires seront évoquée rapidemment, tant l'ergonomie peut dépendre d'options personnelles. En fait, la configuration essentielle est celle du secours et notamment en cas de panne d'air. A défaut d'être l'objet d'un consensus, les diversités de pratique inévitables nécessitent d'insister sur les briefings qui permettent de se mettre d'accord a priori avant de plonger (et au minimum d'avoir repéré le type de config de son équipier). (Stranglefig)
Remarque-1: (Jean-Marie Delapierre) Il y a 2 protagonistes : l'assistant et l'assisté .../... l'état de stress de l'assisté est à géométrie variable et le cas de stress élevé ne peut se prévoir à l'avance et il faut se préparer à le gérer.
- Le cas stress faible se gère par un équipement adapté avec un détendeur de secours de préférence avec une couleur particulière, un tuyau long, une rotule et une position du deuxième étage facilitant la prise par l'assisté. Cette configuration est détaillée lors du briefing avant plongée et le détendeur de secours peut même être présenté à l'assisté par l'assistant si ce dernier a remarqué que l'assisté voulait de l'air.
- Le cas stress fort est beaucoup plus difficile. L'assisté ne va plus être en mesure de réfléchir. Je pense que la seule chose qui va lui venir à l'esprit est que la chose (détendeur ou morceau de détendeur) qu'il a en bouche ne lui donne plus d'air (voire lui donne de l'eau) et qu'il y a un assistant à proximité pour lequel c'est différent. On peut raisonnablement penser qu'il va tenter de saisir le deuxième étage que l'assistant tient en bouche .../...
Une fois la situation un peu stabilisée, il y a moyen de se remettre dans la configuration d'assistance la plus confortable.

Remarque-2: (Jean-Yves Bernier) Le problème .../... est un problème de gestion du stress. Un plongeur prêt à vous assassiner (parcequ'il vous retire votre air), c'est un plongeur qui n'est pas dans un état normal. Il importe avant tout de lui montrer que vous l'êtes, et que vous maîtrisez la situation. Même si pour cela vous devez feindre .../... le laisser voir serait catastrophique. Cette priorité doit passer devant vos propres difficultés où vous met la situation.
On posera donc le principe que les choix Din/Etrier et de la simple/double robinetterie sont déjà faits. Tous les sens sont donné stab et bloc dans le dos. Sont exclues les configurations miroirs: le principal est supposé venant de droite, détendeur monté flexible à droite (sauf précision) et venant du poste de droite (il est à remarquer que la robinetterie de droite ne pourra se fermer, comme celle de gauche, à cause de frottements dans des passages étroits). Dans tous les cas, les départs de flexible se feront préférentiellement vers le bas pour un minimum d'hydrodynamique et éviter de ressembler à une pieuvre. (Captain)
2x2 cas possibles en fonction de ce que l'on donne prioritairement en secours et l'éventualité inverse:

* Prise du secours prioritaire /mais/ Prise du principal
* Prise du principal prioritaire /mais/ Prise du secours
Détendeur principal
* Prise du secours prioritaire: La longueur standard (.75) et la couleur du principal (noire) peuvent convenir. Néanmoins, on doit penser qu'en cas de panique, la prise du principal n'est pas rare, avoir prévu en ce cas un léger surplus de flexible (1m) aidera à ne pas trop se retrouver "collé-serré".
* Prise du principal prioritaire: elle a été critiquée essentiellement pour des raisons d'hygiene, accessoirement pour le fait que celui qui assiste doit changer de détendeur. Son avantage, c'est que l'assisté a souvent tendance a se saisir du principal et que dans cette configuration, il est sur de trouver un détendeur secondaire qui fonctionne (et la plupart du temps de meilleure qualité qu'un secours). Le principal (si la prise de l'autre détendeur est possible) devrait-être muni d'un flexible de couleur jaune pour inciter l'assisté a s'en saisir (sauf config collier), et être de longueur suffisante (2m). Il peut être plus ergonomique d'éventuellement enrouler le surplus de longueur sur un scratch (ou système similaire) du gilet plutôt que de passer celui-ci derrière le cou (montage à gauche ou flexible venant de gauche). Un primaire long qui passe derrière le cou pour revenir court en bouche, c'est excellent si on ne l'envisage qu'en recours de dépannage. Mais si dans ce cas là, un plongeur en difficulté se jette sur ce primaire, la longueur de tuyau disponible est réduite à sa portion plus que congrue .../... cette configuration est donc remarquable en situation d'équipée programmée, dans la perspective d'un secours non panique, et quasi obligatoire en plongée engagée dans les étroitesses des canyons, des grottes ou des pénétrations d'épave mais pas en plongée loisir. (Stranglefig) Quoique cette solution ne semble pas poser de problèmes pour beaucoup. La config de base ne change pas, peu importe le type de plongée. (Captain) C'est surtout une configuration qui est valable dans un tres grand nombre de circonstances, y compris les plus "loisirs", donc qui presente l'avantage de ne pas avoir a re-apprendre des automatismes quand on change de circonstances. (Guilhem Molines)
Détendeur de secours (ou Octopus)
* Prise du secours prioritaire: La longueur standard (1m) et la couleur du secours (jaune) peuvent convenir.
- Il vient classiquement de gauche en montage à droite: dans bon sens pour le receveur qui pourra ainsi évoluer à gauche du donneur. 1-Configuration classique: détendeur principal en bouche, détendeur secondaire à indice visible sur la poitrine aussi accessible et visible que celui qui est en bouche, immédiatement décrochable, soit par le secouriste soit par l'assisté. 2-Réduction des gestes, le secouriste ne quitte jamais sa source d'air. 3-La sécurité sanitaire est préservée. 4-La configuration la plus généralement répandue dans le monde et dans les formations de base, donc celle qui a le meilleur engramme et qui ne nécessite par des déconditionnement/reconditionnements problématiques.(Stranglefig). Néanmoins, on doit penser qu'en cas de panique, la prise du principal n'est pas rare, dans ce cas le donneur devra pouvoir prendre le secours pour lui et le faire donc passer derrière le cou pour l'avoir dans le bon sens, le munir d'une rotule...
- Il peut venir de droite avec montage à gauche: mêmes remarques que ci-dessus.
- Il peut avoir un long flexible (1.5 à 3m) et/ou un coude/rotule juste avant le détendeur donnant moins d'importance au sens du montage (zonberg). Le flexible devra être lové par un système permettant sa libération immédiate (scratch, fil ou joint "fusible"...).
* Prise du principal prioritaire: Le secours prend immédiatement le rôle du principal, il ne doit donc pas être de couleur jaune ni avec fexible jaune. Il peut y avoir plusieurs configurations possibles :
- secours venant de gauche, avec montage à gauche: c'est une configuration miroir du principal.
- secours venant de droite, avec montage à droite: Le secours vient exactement, dans cette configuration, comme le principal. Il est à noter que quelques gilets proposent de série des accroches octopus à droite (Cressi, SeacSub ...). Je suis droitier et en cas de pépin (vécu) je tiens mon partenaire avec ma main gauche et le détendeur à gauche devient inaccessible...(sauvé par mon joker: mon Air 2), depuis je porte à droite. (Claude).
- secours sous le cou, avec collier élastique: dans cette configuration utilisée par quelques plongeurs tech, le secours ne peut pas être pris par l'assisté, il prendra obligatoirement le principal. Classiquement, le secours peut être mis en bouche "presque" sans aide des mains: il est immédiatement disponible. Cette configuration est décrite ici, une petite description en français est aussi disponible.
Accroche/protection du secours - de l'Octopus
- Par collier
- Par bouchon: doit être adapté à l'embout, le détendeur pend, embout vers le haut.
- Par étrier/bouchon: la tenue n'est pas extraordinaire, mais l'embout reste en position horizontale.
- Par nez de clown: bonne tenue, le détendeur pend, embout vers le haut (fuites possibles).
- Par clip de tuyeau: Le secours peut pendre dans le sens que l'on veut, parfois solution propriétaire.
- Par scratch ou lien/joint "fusible" ou élastique: parfois solution propriétaire (stab).
Dans tous les cas, il serait préférable que le secours ne fasse pas le tour du plongeur: s'il vient de gauche, il faudrait l'accrocher à gauche; s'il est muni d'un long flexible, celui-ci devra être enroulé sur un scratch ou un lien/joint "fusible" et non pas autour du corps ou du cou.
Redondance ou Système de type "Air2"
La redondance (1 secours et un DS sur chaque 1er étage) va évidemment dans le sens de la sécurité et elle permet d'avoir un détendeur complet sans jouer de la clef plate et Allen. (Hugues Foucault)
Système de type "Air2": il s'agit d'un détendeur monté en bout d'inflateur. Envisagé comme "3ème secours" il sert surtout de détendeur intermédiaire en cas de prise du principal par l'assisté le temps de lui faire prendre le secours sur flexible long .../... toutefois quand je pars en avion pour des eaux chaudes, limité par le poids des bagages, je ne prends pas le 2ème détendeur mais je bénéficie de la solution octopus de l'air2. (Simon Van Pamel).
Direct System
Celui du gilet, en général du côté gauche, donc sur le détendeur de gauche, sauf si l'on veut se réserver la possibilité de n'utiliser que le détendeur principal. Celui de l'éventuelle combinaison étanche, en général à droite. Quand on en possède deux, il est interressant de préserver la sécurité en en montant un sur chaque premier étage. (CFrofro)
Manomètre
Monté sur la robinetterie de droite avec le DS si l'on veut se réserver la possibilité de n'utiliser que le détendeur principal mais venant de gauche ou de droite pour une question de confort (gaucher/droitier), d'encombrement... Pour être immédiatement disponible et ne pas trainer, soit il passe sous une poche de stab, soit il est mousquetonné.

Les "direct-system" sont-ils standards et tous du même type ? - proposé par Le Fou
Bien qu'il y ai un type quasi standard, il y a au moins 4 tailles "SpinOn" en circulation, lors de l'achat d'un gilet ce peut être un détail interressant à vérifier.

Pourquoi doit-on faire rééprouver ses blocs tous les deux ans ? - Henri
Il faut savoir que si la législation, en France, est passé de 5 à 2 ans au début des années 80, c'est à la suite de l'explosion d'un bi 3,2 qui avait juste 2 ans passé de réepreuve. Le Bilan à été de 1 mort quasi instantané et un blessé trés grave à Cannes. La bouteille à fragmentée comme une bombe.
Pour info (sur la photo) ce sont les plus gros morceaux, les autres d'éclats étaient trés nombreux et beaucoup plus petits, voir trés trés petits pour certains.

Pourquoi et de combien une combinaison s'écrase-t-elle sous l'effet de la pression ?
Parce que le néoprène est une mousse emprisonnant des bulles compressibles. Plus il sera épais, plus il sera isolant, plus l'écrasement absolu sera important. Plus il sera souple, plus il sera confortable, et plus l'écrasement relatif sera important. C'est la principale cause de l'augmentation de densité d'un plongeur équipé en fonction de la profondeur. Une étude de la revue Subaqua montre, après mesure en caisson, et pour des épaisseurs moyennes de 5.5mm, des valeurs d'écrasement de 25%-30% à 10m, 40% à 20m et 50% à 30m (ces valeurs n'ont aucune autre portée que de donner un ordre d'idée).

Une combinaison étanche, c'est pour les pros ? - Bernard
De nombreux plongeurs se dirigent vers le vêtement sec afin de plonger en toute saison. Contrairement à de nombreuses idées reçues :
- L'aquaticité n'est que peu réduite surtout avec les étanches très ajustées
- Ce n'est pas un matériel technique, seule une formation courte (mais indispensable) est nécessaire, il faut savoir s'équilibrer.
- Il n'y a pas de danger particulier (difficulté à tenir les paliers, risque de remontée jambes en l'air, sont souvent des mythes) dès que l'on maîtrise le matériel.
- Il est de moins en moins couteux et dure en général plus longtemps qu'une humide.

Quand mettre une combinaison étanche ? - Bernard
Ce n'est pas une question de température mais plutôt de tempérament. Si vous revenez d'un plongée en claquant des dents et que la plongée de l'après-midi vous donne des frissons dans le dos à cause de l'humide (justement humide) qu'il faut à nouveau enfiler ou que vous limitez vos plongées à cause du froid, passez à l'étanche vous oublierez ces inconvénients. De plus, l'étanche permet de plonger sans penser à la température de l'eau avant, pendant ou après la plongée. L'étanche permet de se consacrer uniquement à sa plongée et de plonger hors saison alors qu'il y a des choses que l'on ne voit que lorsque l'eau est froide.

Comment choisir une combinaison étanche ? - Bernard
Il n'y a pas d'étanche parfaite: elles ont leurs avantages et inconvénients en fonction du type de plongée, du nombre de plongées et de son budget. Voici quelques critères de sélection:
- Faire comme ceux du club : ce n'est pas idiot car le club plonge souvent dans les mêmes conditions et les achats successifs des plongeurs font converger vers un certain type de combinaison. Si dans votre club il y a des plongeurs qui utilisent des combinaisons étanches, il faut en discuter avec eux. Mais attention, il y a des phénomènes de mode et quelquefois tout un club peut se tromper. Poser des questions sur la solidité, le côté pratique, les astuces, les inconvénients, écouter celui qui plonge depuis quelques temps avec son étanche et passer rapidement sur celui qui vient d'en acheter une, il ne dira pas qu'il a fait un mauvais choix. On peut aussi demander à ceux qui plongent en étanche là où on a l'habitude de plonger.
- Cagoule attenante (on ne la perd pas) ou non (plus facile à mettre).
- Manchon de cagoule néoprène (plus solide) ou latex (plus extensible mais allergène).
- Qualité du latex des manchons de poignets (peu important si on possède des gants étanches).
- Gants étanches ou non (en eaux froides c'est forcément étanche), préférer des gants dont la partie isolante (gants en laine ou en polaire) peut se retirer afin de la faire sécher facilement.
- Gants étanches fixés sur le néoprène ou sur le latex.
- Toile ou néoprène ou même néoprène toilé voire aussi mixte: néoprène en bas et toile en haut, chacun a ses avantages, certains disent que la toile est moins aquatique que le néoprène ajusté qui nécessite moins d'air, mais on peut entendre le contraire: c'est une affaire de goût et de confort personnel et il n'y a pas de bon ou de mauvais type d'étanche. Les toiles sont moins fragiles.
- Néoprène 5mm, 7mm, 7mm compressé, Le budget augmente avec l'épaisseur et la compression. En eau très froide il faut du 7mm. La compression ajoute un confort non négligeable mais ce n'est pas indispensable.
- Combinaison taillée large (cela permet de modifier la quantité de vêtements pour s'adapter au froid, de mettre plus d'air et donc plus d'isolant mais nécessite un lestage en général plus important) ou non (difficulté de s'adapter aux conditions variables de température, lestage moins important, pas de bulle d'air qui se promène, plus facile à gérer pour un débutant). Les combinaisons en toile sont toujours taillées large et nécessitent de bien s'habiller en fonction de la température, pour les néoprène on trouve les 2 écoles (amples ou pas).
- Chaussons de type chaussure (on peut marcher avec et mettre des grosses chaussettes mais il faut des palmes plus larges (souvent à racheter) ou de type chausson (cela permet les palmes chaussantes mais cela est plus fragiles). On peut aussi ajouter des chaussons humides par-dessus le chausson étanche.
- Fermeture derrière (s'il y a des filles au club, choisir ce modèle) ou devant. Pour les filles, à elles de voir si elles aiment se faire tripoter le dos ;-)
- Poches ou pas.
- Inflateur par pression verticale ou sur le côté.
- Qualité de l'inflateur et des purges (pour ne pas prendre l'eau).
- Look: les étanches récentes ne ressemblent plus à des sacs à patates.
- Protections aux genoux et aux coudes selon que l'on est plus ou moins attentifs. On peut aussi ajouter après des protections aux endroits les plus sollicités.
- Qualité/Solidité. Il semble que le rapport "nombre de plongées"/prix soit favorable aux étanches par rapport aux humides, de part les matériaux utilisés mais peut être aussi parce que les plongeurs en étanche font plus attention de peur de prendre l'eau.
- Equipements annexes comme des bretelles (bien utile pour ne garder que le bas) des protections de fermetures, des fermetures à grosse maille (plus solide) etc.
Il me semble qu'il y a une constante: purge épaule automatique et réglable.
Exemple: Dans mon club, lac d'Annecy, les conditions de plongée sont les suivantes: température de surface de 2 à 21 C° (jusque 10m), température de fond :4-5 C°, pas ou presque pas de courant. Evolution des achats au sein du club : plutôt toile, puis plutôt néoprène 7mm (topstar TPs), puis plutôt mixte (topstar suit dry). il y a aussi des aqualung blizzard 7mm, jolies à voir. On ne voit plus de toiles, je n'ai pas d'explication.

Comment s'y retrouver entre les technologies Halogène, HID et LED ? - Bernard
Sources lumineuses des phares
Trois technologies s’affrontent actuellement:

Le choix n’est pas facile car ces technologies sont différentes et n’ont pas le même rendement (une ampoule HID de 35W de consommation électrique éclaire plus qu’une halogène de 35W) et enfin elles ne délivrent pas la même qualité de lumière. Le choix pour le profane est encore plus complexe lorsque l’on relève sur internet:

4 leds de 3W (soit consommation de 12W + électronique = 15W) = 50W halogène (X4)
6 leds de 5W (soit consommation de 30W+électronique = 35W) = 90W halogène (X3)
3 leds de 3W (soit consommation de 9W + électronique = 11W) = 40W halogène (X4,5)
3 leds de 5W (soit consommation de 15W + électronique = 18W) = 50W halogène (X3,5)

HID de 30W (soit consommation de 30W + électronique = 35W) = 150W halogène (X5)
HID de 12W (soit consommation de 12W + électronique = 15W) = 50W halogène (X4)
HID de 10W (soit consommation de 10W + électronique = 12W) = 30W halogène (X3)

Ces chiffres sont presque tous faux, nous allons voir pourquoi.

Connaissances minimales pour comprendre la suite:
Puissance électrique totale consommée:
Exprimée en Watt elle mesure la consommation totale de la lampe et de l’électronique éventuelle.
Flux lumineux produit par une source lumineuse:
Exprimé en lumens, il mesure l’éclairement dans toutes les directions. C’est l’équivalent de la puissance électrique. On rencontre souvent le candela comme caractéristique d’une source lumineuse. Le candela est l’unité de l’intensité lumineuse, elle n’exprime pas le flux ou la puissance lumineuse totale mais la quantité de lumière qui arrive sur une surface et dépend donc de l’optique utilisée. Le candela est souvent utilisée pour les leds 7mm car par construction il n’y a pas besoin d’optique, le faisceau est déjà concentré.
Résumé: Pour comparer deux sources lumineuses il faut comparer leur flux lumineux exprimé en lumens.
On peut comparer l’intensité lumineuse en candela de deux sources uniquement si l’angle de couverture des sources sont les mêmes.
Pour 2 sources ayant le même flux en lumens, si la première couvre un angle de 45° et l’autre un angle de 15°, la seconde aura une intensité lumineuse (exprimée en candela) plus importante.

Rendement:
On comprend donc que le rendement d’un dispositif d’éclairage est donné par le flux lumineux divisé par la puissance électrique (c’est un rapport de puissances) et s’exprime en lumens/Watt.
Température de couleur:
Une source lumineuse parfaite n’existe pas. La référence c’est le soleil car nous sommes habitués à lui. Le soleil émet de la lumière sur des fréquences visibles par notre œil allant du rouge au bleu qui vient de la température à sa surface soit 5600 °K (retrancher 273 pour obtenir la température en °C). Quand on chauffe une barre métallique, elle commence par rougir (sa température est faible de l’ordre de 2000 °K) si on continue, on dit qu’on la chauffe à blanc, sa température augmente.
Résumé: Température 3000 °K : couleur tirant vers le jaune-rouge
Température 5600 °K : couleur blanche
Température 7000 °K : couleur bleue
Nota: Des températures de 8000 °K ou plus se rencontrent sous une couche de nuage. Le ciel c’est 11000 °K car il est bleu.
Bizarrement on dit que le jaune est une couleur chaude et le bleu une couleur froide alors qu’en fait une source délivrant du bleu est plus chaude qu’une source délivrant du jaune.

Indice de rendu de couleur:
La température de couleur n’exprime pas la répartition entre toutes les couleurs émises par la source. Pour exprimer cette répartition ( il ne faut pas que des couleurs soient absentes ou trop importantes) on utilise l’indice de rendu de couleur qui varie de 100 (parfait) à 0 (nul) sachant que 65 c’est déjà très mauvais. Cet indice est surtout important pour les photographes et vidéastes.
Absorption:
L’eau absorbe principalement le rouge, donc une lumière rouge porte moins loin qu’une lumière bleue. Cependant ce n’est pas la perception que l’œil a. En effet, éclairer avec une lumière rouge-jaune un objet éclairé par du bleu (la lumière naturelle filtrée par l’eau) donnera l’impression d’un meilleur éclairement qu’une source qui émet plutôt sur le bleu, dont le rouge sera vite absorbé et qui accentuera seulement le bleu déjà présent. Ainsi, une lumière jaune est plus intéressante de jour qu’une lumière bleue.

Pour aller plus loin:
Formules et unites photometriques
Températures de couleur
Indice de rendu de couleurs

Comparaisons des trois technologies
Halogène: Le courant électrique chauffe un fil en tungstène qui émet de la lumière. Pour augmenter la durée de vie et pouvoir obtenir des températures plus élevées, l’ampoule ne contient pas d’oxygène (sinon le fil se détruirait en quelques secondes) mais contient des gaz spéciaux comme le fluor, le chlore, le brome, l'iode ou le xénon. Dans les phares de plongée, l’ampoule est en général sur-alimentée (pour obtenir une température plus élevée et donc une température de couleur plus élevée) au prix d’une durée de vie très faible. Les lampes halogènes ne nécessitent pas d’électronique particulière et peuvent être branchées directement à une batterie.
HID:
Les lampes HID que l’on traduira par « Haute Intensité Décharge » n’ont pas de filament. On crée un arc électrique à travers un composé de gaz à haute pression (le xenon ou des halogènes comme le sodium, l’iode ou le mercure). Pour amorcer la décharge, un dispositif électronique complexe est nécessaire, pour entretenir l’éclairement il faut aussi réguler précisément le courant.
LED:
Les leds utilisent la technologie des semi-conducteurs. Le semi-conducteur est construit pour que le courant qui passe dans la led déplace des électrons (et des absences d’électrons) qui produisent directement de la lumière. Les leds émettent normalement une seule couleur, pour obtenir des leds blanches, on utilise par exemple une led bleu à laquelle on ajoute du phosphore. Les leds nécessitent d’être alimentées en imposant le courant qui les traverse et non pas la tension à leur borne, une électronique est donc normalement nécessaire.

Pour aller plus loin:
www.led-fr.net

Halogène

HID

LED

Durée de vie (h)

30 à 100

2000

20000

Rendement (lm/watt)

25

75

25 (5W) 50 (1W)

Température de couleur (°K)

3500

4200 ou plus

5500 ou plus

Indice de rendu de couleur

95 (très bon)

85 (bon)

65 (médiocre)

Electronique

Simple

Très complexe (dangeureuse car haute tension)

Complexe

Résistance aux chocs

Mauvaise

Bonne

Excellente

Coût de remplacement de l’ampoule (euros)

15 (pour 50W)

150 (pour 35W)

et même le double.

10 (pour 1W)

50 (pour 5W)

Coût de remplacement de la lampe ramené à sa durée de vie (euros/heures)

0,2

0,15

Nul car indestructible

Usage

Excellent de jour

Excellent en éclairage puissant

Excellent de nuit

Lampe de secours

Coût (euros)

400-500 (50W 1h)

1000 (30W 1h30)

300-400 (12W 2h)

Coût ramené au  lumen (euro/lumen)

0,4

0,45

1

De ce tableau on en déduit que les leds ont une température de couleur plus élevée et proche de la lumière du soleil (bien que plus bleues) et un mauvais irc avec phénomène de halo dû à l'utilisation du phospohre pour produire du blanc. Concernant le rendement, on peut obtenir des rendements supérieurs à 2 fois une halogène mais pour de faibles puissances. Exemple de réalisation d'un phare de 500 lumens (équivalent à un halogène de 20W) avec un pack accu de 50W (exemple 4Ah sous 12V).

Leds 1W : il faudrait 10 leds, autonomie de 5h
Leds 5W : il faut 4 leds, autonomie de 2,5h
Un phare avec 10 leds serait trop encombrant.

L’HID a tous les avantages en terme de performances (rendement 3 fois supérieur et température de couleur élevée) mais pour un coût élevé à l’unité mais pas en terme d’euros/lumens

L’halogène est encore un bon compromis pour un phare de 50W, il ne l’est plus pour les petites puissances lumineuses par rapport aux leds ni pour les grandes puissances par rapport à l’HID de 30W et plus.

Bien sûr des utilisations particulières peuvent diriger vers un choix ou un autre:

De ce tableau on en déduit qu’il faudrait que les vendeurs de matériels arrêtent de dire n’importe quoi particulièrement à propos de l’éclairage à leds car pour le HID les rendements annoncés sont proches de la réalité (3 fois l’halogène). Il n’y a aucune raison de donner un bonus aux phares à leds de part leur température de couleur élevée, sinon il faudrait donner le même bonus aux phares HID qui ont la même température de couleur.

L’ampoule HID semble chère mais ramenée à sa durée de vie, le coût est de l’ordre de grandeur d’une ampoule halogène. Cependant sa durée de vie est bien supérieure à la durée de plongée totale d’un plongeur moyen.

Et l’avenir ?
Les lampes à filament tungstène ne peuvent plus évoluer ou à la marge.
Les lampes HID peuvent encore légèrement progresser (rendement en particulier)
Les progrès des leds sont constants et les performances suivantes :

sont espérées en laboratoire. Un phare équipé aujourd’hui de ces leds serait le meilleur compromis dans presque tous les cas d’usage.
Plus de 200 lumens/watt sont théoriquement accessibles.

Les leds sont donc l’avenir des phares de plongée mais ce n’est pas la peine d’anticiper et de léser le consommateur. Il faut attendre encore 3 à 5 ans et cet article sera totalement obsolète.

Quelques liens intéressants:
compoundsemiconductor
luxeon_factsheet

Ou trouver des liens pour se faire un phare de plongée ?
Page d'Emmanuel Georges
ESM propose des kits, dont certains sont compatibles avec une utilisation vidéo - proposé par F1GBY
www.devpein.de a des prix des plus interressants, mais il faut parler un peu allemand ou se faire aider par google pour la traduction - Solstiz

Quelle ampoule pour mon phare de plongée ? - synthèse par Pascal Rullier
L'ampoule peut être remplacée par une ampoule standard ou une ampoule spécifique. En général, pour les ampoules halogènes des phares, ce sont des ampoules au xénon qui sont utilisées (par exemple dans la gamme Xenophot chez Osram), les autres ayant une couleur plutôt jaune. Il y a donc des différences entre des ampoules standards et des ampoules de qualité, à part le prix, ce sont:
- La température de couleur
- La luminosité
- La durée de vie
- Le rayonnement IR

Dois-je prendre des précautions pour le transport de mon phare ? - info rapportée par Pascal Rullier
En dehors des problèmes de transport aériens... Ne les mettez pas sous les enceintes d'une plage arrières d'un véhicule. Dernièrement, l'aimant d'une des enceintes a déclenché l'allumage de trois phares ! Pour un phare avec des leds il n'ya pas de problème de chauffe, mais avec un 2004 (Fa Mi) et ses 100W, une partie d'un sac détendeur a fondu et si le voyage n'avait été court, la voiture aurait pu prendre feu sans que ses occupants ne sachent pourquoi !

Comment choisir un ordinateur de plongée ?
Franck Ducasse -FrK- nous a concocté un tableau récapitulatif des Ordinateurs de Plongée à moins de 500 € (décembre 2005) avec leurs caractéristiques principales. Sinon, de manière générale: choisir déjà son créneau de prix, puis, dans les modeles retenus, télécharger les modes d'emplois, les éplucher dans tous les sens, puis éventuellement venir en discuter sur le forum.

Où se procurer les manuels d'utilisation des principaux ordinateurs de plongée ? - proposé par Denis Jeant
Les manuels d'utilisation des ordinateurs des marques suivantes sont téléchargeables au format Acrobat (PDF):
Cochran: page de téléchargement sur le site Cochran
Cressi: manuel de l'Archimède
Delta P Technology: VR2 (anglais & espagnol), VR3 (français) - info quetzalcóatl
Mares: dans la rubrique "Technical Manuals" du site Mares
Oceanic: page de téléchargement sur le site Oceanic
Seac Sub: manuel de l'Aqualab
Suunto: dans chaque description produit à partir du site Suunto
Uwatec: page de téléchargement sur le site Uwatec

Quelles différences peut-on trouver entre les ordinateurs de plongée ?
Chaque ordinateur de plongée possède ses propres modèles de décompression et donc ses propres procédures, formant un tout homogène qu'il n'est pas souhaitable d'individualiser hors de son contexte (voir aussi l'item sur les procédures). Il faut garder cela en mémoire lors des comparaisons d'ordi et la meilleure façon de comprendre la philosophie d'un ordinateur en particulier est encore d'en lire sa notice: Beaucoup de plongeurs sur les bateaux ou du bord semblent ignorer le fonctionnement de leur ordinateur et la signification de leur affichage; hormis les trucs élémentaires . Il faut rappeler que le mode d'emploi d'un ordinateur de plongée s'apprend par coeur comme un cours et justifie des apprentissages spécifiques avant de l'utiliser comme instrument fonctionnel en plongée (Stranglerfig). Noter aussi ces quelques paramètres qui peuvent laminer certaines différences:
- Le temps d'intégration d'une mesure, qui, trop rapide, peut faire réagir tout aussi rapidement son affichage (une mesure de vitesse de remontée peut ainsi être sur-évaluée, surtout lors du "lever de bras" pour consulter son ordinateur)
- La marge de dépassement temporaire permise sur certains ordinateurs.
- Le temps total de remontée jusqu'à une certaine profondeur dépend de la vitesse de remontée et d'un palier profond éventuel propre à un ordinateur donné.
- La connaissance des limites conservatrices: plus on sait s'en approcher, plus on aura tendance à être conservateur, à contrario, plus on sait que les indications sont conservatrices, plus on aura tendance à aller à leurs limites.

Quelles sont les différences entre ordis sur les vitesses de remontée ?
Préambule-1: Cf la question générale et cet item sur les ADD.
Préambule-2: (Guilhem Molines) On peut comprendre la démarche pour son côté curiosité sur le fonctionnement des différents ordis, par contre, si on a besoin de connaître exactement la vitesse de remontée de chacun des membres de la palanquée pour être en mesure de planifier la consommation, c'est peut-etre que l'on est un peu trop près de la limite, puisque de toutes façons, la palanquée va remonter à la vitesse du plus lent. Dans le pire des cas, on trouvera un ecart de 10m/mn entre les plus lents et les plus rapides. Sur une remontee mettons de 40m a 6m, cela fait moins de 4 mn d'ecart. Planifier à 4 min près, cela me semble aussi trop proche de la limite...
Synthèse des vitesses de remontée: (Alain Plouviez)
 <6  <10  <12  <18  <20  <23  <27  <21  <35  <39  <44  <50  >50
 Cochran mode auto  9  12 à 18  18
 Cochran mode utilisateur  réglage 6 à 18 sur toute la plage
 Cressi: Archimède  8  12  16
 Mares M1 RGBM  10  12  18
 Oceanic Atom  9  18
 Seac Sub: Aqualab  8  12  16
 Suunto Vyper/Vytec/Stinger  10
 Uwatec Aladin  7  8  9  10  11  13  15  17  18  19  20
 tables MN90  15-17
 tables US Navy/Febras  10

Quelles sont les différences entre ordis sur les réglages d'altitude ?
Préambule-1: Cf la question générale
Préambule-2: La pression atmosphérique étant plus faible en altitude qu'au niveau de la mer, l'organisme d'un plongeur arrivant à cette altitude possède un excédent d'azote. Celui-ci s'élimine progressivement et l'on obtient un nouvel état d'équilibre après un jour ou deux. Ne pas plonger avant que ce nouvel équilibre ne soit atteint (extrait d'une notice Suunto®)
Préambule-3: Les réglages automatiques, quand ils dépendent du capteur sub-aquatique fonctionnent aussi par plages. Ne dispensant pas de consulter son ordinateur avant chaque plongée, ni de savoir le paramétrer et de connaître la signification de son affichage, ceux-ci ne sauraient pallier les "têtes de linotte" Cf Oubli de la notice
Remarque-1: Les règlages d'altitude manuel sont intéressant pour planifier une plongée sans devoir se trouver sur place, ce qui est pratique lorsque l'on plonge en successive à des altitudes différentes ...(Diving4XS)
Remarque-2: Les réglages d'altitude automatiques permettent la prise en compte, et donc l'affichage, en temps réel du temps d'adaptation(JCT)
Synthèse des réglages d'altitude
Cochran 600-4500m auto avec capteur spécifique
Cressi Archimède: auto par plages (800, 1600, 2400, 6000)
Mares M1 P0 à P3 (700, 1500, 2400, +)
Seac Sub Aqualab: auto par plages (800, 1600, 2400, 6000)
Suunto A0 à A2 (300, 1500, 3000)
Uwatec auto par plages (1000, 2000, 3000, 4000) - (nouveaux modèles ?)

Quelles sont les différences entre ordis sur les étalonnages eau douce/eau de mer ?
Il est utile de souligner qu'un ordinateur de plongée fonctionne sur les indications de pression ambiante (qui correspond aussi à celle du gaz respiré) renvoyées par son capteur, que ce soit de l'eau douce ou de l'eau de mer et quelque soit l'étalonnage ou l'unité de pression affichée, son fonctionnement sera strictement le même et les indications de décompression seront exactement les mêmes, à pression équivalente. La question, donc, n'a de sens que sur les indications de profondeur ou en mode profondimètre.
Voir l'item densité de l'eau de mer, pour simplifier, prenons 3% de différence entre eau douce/eau de mer. Qu'est ce que cela implique au niveau d'un profondimètre ?
- S'il est étalonné en eau douce, la profondeur affichée en eau de mer sera majorée.
- S'il est étalonné en eau de mer, la profondeur affichée en eau douce sera minorée.
Incidence sur une plongée aux tables
On remarquera que la minoration/majoration profite, en terme de conservatisme dans une plongée aux tables, aux étalonnages "eau douce", mais dans une mesure si faible qu'elle n'est pas significative pratiquement: aux faibles profondeurs/temps, cela ne change rien, sinon, que penser d'un écart d'un mètre ou deux à 60m ou d'un écart de temps de décompression de 5mn sur une heure ou deux, c'est négligeable (François Müller).
Incidence sur la précision de la mesure
Les précisions données par nos ordinateurs et profondimètres doivent donc être comprises comme relatives, même si l'appareil est capable de vous donner une profondeur à 10cm près, ce ne sera jamais réellement le cas et d'autant plus éloigné de la profondeur réelle que l'étalonnage n'est pas conforme à la densité de l'eau dans laquelle on plonge. Les objets/zones immergées, quant à eux, ayant une profondeur tout aussi relative (marée, houle et élévation dépressionnaire ...) ne peuvent de toute façon être recherchés sur la foi d'une seule précision décimétrique.
Synthèse des étalonnages
Cochran Choix possible
Cressi Archimède: Eau de Mer
Mares M1 Eau douce
Suunto Eau de Mer
Uwatec Eau douce, (nouveaux modèles ?)

Quelles sont les différences entre ordis sur les changements de piles ?
Hors le cas de certains timer dont la vie s'éteint avec la pile, jusqu'à ce jour la bataille faisait rage entre ceux qui avaient un ordi qui permettait un changement de la pile par l'utilisateur (typiquement certains Suunto) et ceux qui réclamaient un retour en usine (typiquement les modèles Aladin d'Uwatec). La question n'a pratiquement plus lieu d'être aujourd'hui puisque tous les nouveaux modèles du marché sont dans le premier cas. Rappelons quand même qu'un changement de pile avec retour usine s'applique à des modèles dont la pile est de très longue durée (de 5 à 10 ans) et que le retour usine comprend aussi une révision et un réétalonnage de l'instrument, ce dont ne peuvent se dispenser éternellement les adeptes du changement manuel qui devront aussi penser a changer le joint et contrôler l'étanchéïté avant d'aller à la catastrophe : ainsi, surtout sur les modèle petits et onéreux (montre ordinateur), est-il souvent préférable de faire réaliser l'opération par un revendeur qui ôtera en outre le bracelet avec un outil spécial pour pompe qui présente moins de risque qu'un tournevis entre les mains d'un plongeur "gros-doigt". Certains revendeurs pourront aussi vous proposer un avoir sur de nouveaux modèles, dans ce cas la reprise ne sera pas toujours perdue pour tout le monde puisque proposée à prix abordable après révision, remise en état ... sous la dénomination de "modèle reconditionné".
Pour les modèles dont les changements de batteries ne se font plus par le constructeur, perdu pour perdu, vous pouvez toujours tenter l'opération. Voici par exemple pour le Suunto Companion qui est dans ce cas, la manipulation a effectuer : Oter les 4 vis, ce qui libere le capot ainsi qu'une petite trappe sur laquelle un joint est porté. Retirer la pile de son compartiment, mettre la neuve. Remettre le joint sur la trappe, repositionnez le capot et revissez le. A tester en eau douce. (J'ai meme pu en changer en croisiere pour des clients qui tombaient en panne) aguilamarina

Que dois-je savoir sur le parachute de palier ?
Cet accessoire qui fait partie du cursus N2+ et est obligatoire dans une palanquée autonome permet de se signaler au palier ou avant de percer la surface loin du bateau. Sans détailler les autres modèles (court, grand volume, à valve...), voici quelques indications sur le modèle le plus courant du type 'saucisse', très peu encombrant et se composant à l'achat d'une poche (attenante ou pas), du parachute lui-même dont une extrémité est lestée et d'un bout de 6m.
Il est essentiel de lester le bout à son extrémité inférieure pour ne pas faire de spaghettis, au minimum un petit plomb de pêche suffit mais certains n'hésitent pas à recommander un plomb de 300gr voir 500gr qui permettent aussi de faire tenir le parachute vertical quand il est hors de l'eau, même sans tension exercée sur le bout - Hugues Foucault. Faire quand même attention à ce que lors de la mise en oeuvre du parachute, on se retrouve délesté d'autant: le lestage de celui-ci ne peut donc pas être retranché du lestage nécessaire.
Le bout pourra être enroulé autour du parachute (roulé), autour du plomb s'il est cylindrique, ou lové à part (avec ou sans noeuds de chaînette). En général celui vendu avec le parachute est fin et a une facheuse tendance à faire des noeuds... ça vaut le cout de le remplacer par une cordelette de meilleure qualité et plus grosse (3 ou 4 mm) sur la quelle on reperera 3, 6, 9 mètres... - Yann
Pour la longueur du bout,
il ya ceux qui préfèrent le minima (6m voir moins) pour éviter de s'emmêler - charb, mais surtout pour ne pas risquer d'accrocher le plomb au fond ou de s'embêter à rembobiner à la main pour éviter cela lors de déploiement sur des hauts-fonds. L'inconvénient en est qu'à faible profondeur, la moindre seconde d'inattention (ce qui arrive souvent quand on est novice) et on se retrouve en surface - Sophie
et ceux qui préfèrent une longueur conséquente, d'au moins 8m, voir 12m ce qui permet de finir de le gonfler avec 'Mariotte'. Une autre solution consiste à avoir un dévidoir avec 80m de bout et de le lancer de la profondeur à laquelle tu es avant d'amorcer ta remontée, et de te servir du bout comme point d'appui pour faire ta remontée (ligne de vie). - Hugues Foucault bien que ... l'usage d'un dévidoir ne soit pas une technique improvisée - stranglerfig
Mise en Oeuvre: Sortie du parachute de sa pochette lors de la remontée, tranquillement, puis dévidage du bout, en veillant à ce qu'il n'y ai ni noeuds ni boucles. Déroulement du parachute lui-même et à la profondeur adéquate, le gonflage se fera avec le détendeur de secours lors d'une expiration pour éviter une remontée durant cette phase: l'ouverture plombée du parachute sera tenue entre le pouce et l'index quand le petit doigt et l'auriculaire entoureront le bout. Lors du lacher, il suffira de refermer la main autour du bout qui coulissera jusqu'à ce que le parachute perce la surface.
NB: Si la profondeur de déploiement a été mal appréciée et que le plomb arrive dans la main, entre le risque d'une remontée rapide et la perte éventuelle du parachute ... on choisira évidemment cette dernière solution.
Voir aussi la petite aide en image - Jean-Marie Delapierre.

Quelles sont les proportions du Pavillon Alpha ? - Alain Foret
 pavillon alpha Le Pavillon Alpha doit mesurer au moins 1m de hauteur (guidant),
être rigide et visible sur tout l'horizon (règle n°27 du règlement international pour prévenir les abordages en mer).
Une ancienne disposition n'a pas été reprise dans la nouvelle division 224 (sans doute le sera-t-elle prochainement). Elle prévoyait que pour les embarcations de moins de 7 m de long, la hauteur du pavillon pouvait être de 50cm et celui-ci n'était plus rigide mais devait être maintenu déployé.

voir aussi: Quelle est la règlementation qui concerne le Pavillon Alpha ?

Eaux Suisses:
Les pavillons doivent être d'au moins 60x60cm et carrés, (cf Ordonnance sur la Navigation dans les Eaux Suisses articles 20 & 32 et sur le règlement international de 1972 pour prévenir les abordages en mer: annexe IV-1) - DJAX


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